Dernière mise à jour à 08h27 le 11/07
L'ancien vice-Premier ministre britannique John Prescott a indiqué dimanche qu'il pensait à présent, 13 ans après les faits, que la décision du Royaume-Uni d'envahir l'Irak était illégale, réagissant à la publication d'un rapport critiquant la décision du gouvernement britannique de déclarer la guerre à l'Irak.
M. Prescott, qui était le vice-Premier ministre de Tony Blair lorsque le Royaume-Uni a décidé de rejoindre les Etats-Unis en Irak en 2003, a écrit dans un article publié dans le Sunday Mirror qu'il avait à présent changé d'avis sur la légalité de cette guerre.
"En 2004, le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan avait déclaré que le but premier de la guerre en Irak était de renverser le régime, ce qui est illégal. C'est avec beaucoup de tristesse et de colère que je crois à présent qu'il avait raison", a-t-il écrit.
"Pas un jour ne passe sans que je pense à notre décision de déclarer la guerre. Aux soldats britanniques qui ont donné leur vie ou été blessés pour leur pays. Aux 175.000 civils qui sont morts à cause de la boîte de Pandore que nous avons ouverte en renversant Saddam Hussein", a-t-il ajouté.
"Je vivrai avec cette décision de déclarer la guerre et ses conséquences catastrophiques pour le restant de mes jours", a-t-il regretté.
Il a révélé que le Premier ministre Tony Blair avait à l'époque écrit au président américain George W. Bush qu'il "serait avec lui, quoi qu'il fasse" huit moins avant l'invasion.
M. Prescott a également critiqué la gestion de M. Blair de son gouvernement, car celui-ci donnait "trop peu de documentation" à son gouvernement pour qu'il prenne des décisions.
"Le procureur général, Lord Smith, est venu voir le gouvernement et a annoncé verbalement que c'était légal, mais il n'a fourni aucun document", a indiqué M. Prescott. "La décision a de toute évidence était prise à ce moment-là pour que nous puissions nous engager quasi immédiatement dans la guerre", a-t-il ajouté.
Une enquête de sept ans dirigée par Sir John Chilcot a conclu que l'estimation faite par le gouvernement de M. Blair de la menace posée par les prétendues "armes de destruction massive" irakiennes avait été "présentée avec une certitude injustifiée".
"Le jour du vote parlementaire, le 18 mars, les options diplomatiques n'avaient pas été épuisées. [Le Royaume-Uni] n'était pas arrivé au point où une intervention militaire était son dernier recours", a souligné le rapport.
M. Blair a exprimé cette semaine "sa tristesse, ses regrets et ses excuses" pour les erreurs commises pendant la guerre, tout en soulignant toutefois que cela avait été la bonne décision.
De nombreux Britanniques souhaitent que M. Blair soit traduit en justice pour sa décision qui a coûté la vie à 179 soldats britanniques et à des centaines de milliers de civils irakiens pendant les six ans qu'ont duré le conflit.
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