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Hollande déplore "pronfondément" la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE

Xinhua | 26.06.2016 10h50

Le président français François Hollande a samedi déclaré qu'il déplore "profondément" la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE).

"J'ai profondément déploré le vote britannique, je le respecte parce que c'est la démocratie et en même temps nous devons en tirer toutes les conséquences", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, à l'Elysée.

M. Hollande a indiqué que la sortie du Royaume-Uni de l'UE n'aurait aucune conséquence pour les Nations Unies.

"Le Royaume-Uni est un membre permanent du Conseil de Sécurité, a une diplomatie et continuera d'agir pour la paix et pour régler les grandes questions du monde mais il y a pour la planète entière une interrogation, que va-t-il se passer?" a-t-il affirmé.

"La séparation doit se faire en bon ordre en accord avec les traités qui doivent être mis en œuvre", a-t-il ajouté.

"Nous avons à maintenir des relations avec le Royaume-Uni et c'est que la France fera sur le plan économique, sur la question des migrants et des réfugiés, et en matière de défense", a indiqué le président français.

Samedi après-midi, M. Hollande a reçu différents chefs de partis politiques français, dont Jean-Christophe Cambadélis (Parti Socialiste), Nicolas Sarkozy (Les Républicains), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauce), Marine Le Pen (Front National) ou encore François Bayrou (Modem).

"Le peuple de la Grande-Bretagne a tranché. Il n'est pas temps de tergiverser. Ce n'est plus à la Grande-Bretagne de fixer l'agenda de l'Europe", a déclaré M. Cambadélis à la sortie de son entretien avec M. Hollande

Pour sa part, M. Sarkozy a déclaré avoir proposé lors de l'entretien avec le président de la République que la France avance "une initiative très forte" pour poser les bases d'un nouveau traité intergouvernemental.

"Il n'y a plus de Schengen, il n'y a plus de frontières garanties, (...) la zone euro fonctionne très mal, les compétences de l'Europe sont trop nombreuses", a-t-il indiqué.

M. Mélenchon s'est fortement démarqué de la position du chef de l'Etat français: "ce n'est pas la clarté des idées qui l'emporte. Ce qui est à l'ordre du jour, c'est agitation et bricolage".

Marine Le Pen s'est vu adresser une fin de non-recevoir concernant sa demande de référendum en France sur son maintien dans l'Union européenne.

"Nous avons réclamé la mise en œuvre d'un référendum pour demander aux Français s'ils souhaitent rester dans l'Union européenne (...) Il nous a été répondu non", a-t-elle déclaré à l'issue de sa rencontre avec M. Hollande.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Wei SHAN)
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