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Le gouvernement colombien et les rebelles des FARC prêts à signer un cessez-le-feu historique

Xinhua | 24.06.2016 08h17

Le gouvernement colombien et la guérilla des FARC ont déclaré jeudi matin être prêts à signer un accord de cessez-le-feu historique qui permettra au pays d'Amérique du Sud de se rapprocher de la fin d'une guerre civile de cinquante ans.

Au terme de près de quatre années de pourparlers à La Havane, le gouvernement du président Juan Manuel Santos et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) sont parvenus à un accord sur plusieurs questions clés, notamment sur les modalités du désarmement des rebelles une fois que l'accord de paix sera mis en œuvre.

M. Santos et le Commandant en chef des FARC, Timoleon Jimenez, révéleront les détails du cessez-le-feu et de l'accord de désarmement lors d'une cérémonie, à La Havane, à Cuba, où se sont tenues les négociations.

M. Santos doit atterrir une heure avant la cérémonie, qui doit se tenir à 12H00, heure locale ( 17H00 GMT).

(Xinhua/Liu Bin)

Dans le cadre du processus de négociation, les deux parties ont conclu des accords sur la réforme agraire et la redistribution des terres, la transition de la guérilla vers un parti ou un mouvement politique, les mesures de réparation en faveur des victimes de la guerre, le déminage et la recherche des personnes disparues.

En janvier, les deux parties au conflit ont sollicité une participation de l'ONU à l'après-processus de paix qui consistera à surveiller le respect du cessez-le-feu et à résoudre tout différend qui pourrait se nouer pendant la démobilisation des rebelles armés, qui seraient au moins 7 000.

Des dirigeants de pays d'Amérique latine et de hauts responsables de l'ONU seront présents à la cérémonie.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est déjà à La Havane pour assister à l'événement, de même que le président vénézuélien, Nicolas Maduro, dont le pays a accompagné le processus de paix dès le début, en novembre 2012.

La présidente chilienne, Michelle Bachelet, dont le pays a également apporté son soutien aux négociations, devrait également être présente.

Depuis 1964, le conflit colombien a coûté la vie à plus de 220 000 personnes et des millions d'autres ont été déplacées.

(Rédacteurs :Qian HE, Guangqi CUI)
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