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France : le Quai d'Orsay tient sa 10ème rencontre sur la sécurité des entreprises françaises à l'étranger

Xinhua | 22.01.2016 08h24

Le ministère français des Affaires étrangères a organisé jeudi sa 10ème rencontre sur la sécurité des entreprises françaises à l'étranger sur le thème des risques industriels, en présence de quelque 300 représentants d'entreprises, a fait savoir le Quai d'Orsay dans un communiqué.

Les rencontres annuelles sur la sécurité des entreprises françaises à l'étranger, organisées par le centre de crise et de soutien du ministère des Affaires étrangères et du développement international, doit rassembler plus de 300 représentants d'entreprises implantées à l'étranger.

Dans un contexte marqué par les crises et la diversification des risques et menaces, cette rencontre portera sur les "risques industriels", est-il précisé.

Depuis la prise d'otages massive d'In Amenas, en Algérie, qui avait coûté la vie à 37 personnes en janvier 2013, les entreprises du CAC 40 ont "considérablement renforcé leurs dispositifs de sécurité sur les sites à risque", explique jeudi la radio Europe 1.

Plusieurs dispositifs sont de plus en plus utilisés comme les applications de géolocalisation sur smartphones 24 heures sur 24, les boutons de secours en cas de problème, les escortes, les voitures blindées ou encore l'interdiction de sortir de l'hôtel une fois la nuit tombée, selon Europe 1.

"D'autres sociétés en revanche, plus petites, ne prévoient rien ou presque, bien qu'elles emploient quelques centaines de salariés, qui travaillent de plus en plus à l'international", poursuit la radio, soulignant que "l'attaque de Ouagadougou, au Burkina Faso, la semaine dernière, où trois collègues français ont été tués alors qu'ils venaient d'y finir un chantier, en est la preuve".

"80% des entreprises françaises n'ont pas réellement de dispositif alors qu'elles vont de plus en plus en Afrique", a expliqué au micro d'Europe 1 Olivier Hassid, directeur de PWC, cabinet d'audit et de conseil en sécurité.

"Lorsqu'un collaborateur est blessé ou tué, le chef d'entreprise est pénalement responsable, et les familles pourraient tout à fait se retourner contre lui. C'est même de plus en plus fréquent", conclut la radio.

En 2015, la rencontre avait porté sur la gestion des risques sanitaires, autour de deux thèmes : les nouvelles menaces sanitaires et l'épidémie Ebola en Afrique de l'Ouest.

(Rédacteurs :Qian HE, Wei SHAN)
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