Dernière mise à jour à 08h32 le 11/01
Près de 1 000 personnes se sont massées sur la place de la République à Paris ce dimanche pour l'hommage officiel aux victimes des attentats de janvier et novembre 2015, occupant à peine un tiers de ce lieu pourtant noir de monde le 11 janvier 2015 où près de 4 millions de personnes s'étaient déplacées.
Pour expliquer cette mobilisation plus faible que prévue, plusieurs médias français invoquent des raisons de sécurité élevées (les personnes étaient fouillées avant l'accès à la place) et l'interdiction de manifester toujours en vigueur en raison de l'état d'urgence, mais aussi la crainte de nouvelles attaques terroristes deux mois à peine après les attentats du 13 novembre 2015.
Le chef de l'Etat français François Hollande a dévoilé ce dimanche une plaque commémorative au pied du chêne de dix mètres de haut, "arbre du souvenir", placé au milieu de la place de la République, avec la maire de Paris, Anne Hidalgo. Il n'y a pas eu de discours officiel lors de cet hommage populaire ponctué en revanche de lectures de poèmes et de chants hautement symboliques.
Le très célèbre chanteur français Johnny Halliday a interprété "un dimanche de janvier" accompagné d'un guitariste, chanson écrite par l'artiste française Jeanne Cherhal en hommage à la marche républicaine d'envergure extraordinaire du 11 janvier 2015.
Après avoir déposé une gerbe devant la statue de la République, le chœur de l'Armée française a chanté La Marseillaise, "Le temps des cerises" et "Les prénoms de Paris" de Jacques Brel en hommage au 149 victimes des attaques terroristes de l'année 2015 avant la lecture de l'allocution de Victor Hugo à la foule qui l'accueillie gare du Nord a son retour à Paris le 5 septembre 1870 après dix-neuf ans d'absence, l'un des temps forts de cette cérémonie.
Une seconde cérémonie aura lieu vers 17h30 ce dimanche lors de laquelle seront illuminés l'arbre du souvenir et la statue de la République en présence de la maire de Paris.