Dernière mise à jour à 13h37 le 09/01
Un homme armé soupçonné d'avoir tiré sur un officier de police et de l'avoir grièvement blessé dans la ville américaine de Philadelphie a déclaré l'avoir fait au nom de l'islam et avait prêté allégeance au groupe État islamique (EI), a indiqué la police vendredi.
Jeudi soir, le suspect a tiré au moins treize fois sur l'officier Jessie Hartnett et sur sa voiture, a déclaré le commissaire de police de la ville, Richard Ross, ajoutant que M. Hartnett avait riposté et atteint son agresseur à au moins trois reprises.
L'état de santé de l'officier de police est stationnaire.
Le suspect a pris la fuite mais a rapidement été appréhendé par d'autres officiers. Aucune information n'a été donnée sur l'état de santé du suspect.
"C'est l'une des scènes les plus effrayantes auxquelles j'aie jamais assisté,'' a dit M. Ross lors d'une conférence de presse. ''Ce type a essayé d'exécuter l'officier de police. M. Hartnett n'a rien vu venir.''
La chaîne de télévision américaine CBS News a indiqué que le suspect ne semblait pas avoir d'antécédents judiciaires. Le FBI s'est associé à la police de Philadelphie, qui mène l'enquête.
L'incident s'est produit un peu plus d'un mois après la fusillade de San Bernardino, en Californie, qui fut la première à avoir été commise sur le territoire américain par des terroristes inspirés par l'EI.
Le 2 décembre, deux suspects, Syed Rizwan Farook et sa femme Tashfeen Malik, ont ouvert le feu avec des fusils sur les membres d'une réunion festive qui se tenait dans un centre d'aide sociale, tuant 14 personnes et en blessant 21 autres.
Le couple a trouvé la mort lors d'un échange de coups de feu avec la police, quelques heures plus tard. Les deux tueurs se seraient radicalisés avant le massacre.