Dernière mise à jour à 08h31 le 12/11
Il faut un gouvernement fort à Damas pour combattre le terrorisme, a indiqué mercredi le président iranien Hassan Rohani sur la crise syrienne, dans un entretien exclusif accordé aux médias français Europe 1 et France 2, diffusé mercredi soir.
Le président iranien a affirmé que la crise syrienne et la coopération bilatérale entre Paris et Téhéran seraient au cœur de ses discussions avec son homologue français François Hollande le 17 novembre à l'occasion de sa visite officielle en France.
Pour le président Rohani, qui soutient le président syrien Bachar al-Assad, "il ne s'agit pas d'une personne, d'un individu. Il s'agit d'une nation, du peuple syrien, de la sécurité et de la stabilité de la Syrie. Je pense que certains sont en train de faire dévier les vraies interrogations. Est-ce que, sans le rétablissement d'un gouvernement fort à Damas, il est possible de combattre le terrorisme ?", s'est interrogé le président iranien.
"En Syrie, notre première priorité est de combattre le terrorisme. Il faut le retour de la sécurité, que les gens regagnent leur foyer. Ensuite, nous souhaitons que le peuple syrien décide pour son sort", a indiqué le président iranien.
Avant l'entretien en tête-à-tête à l'Elysée de MM. Hollande et Rohani mardi prochain, le président iranien a accordé une interview exclusive à Europe 1 et France 2.
Le président français recevra le président iranien le 17 novembre et les deux chefs d'Etat "évoqueront les questions régionales, en particulier le dossier syrien dans la perspective des prochaines échéances diplomatiques", a annoncé le 10 novembre l'Elysée dans un communiqué.