Dernière mise à jour à 08h36 le 22/10
Le Parlement libanais a échoué mercredi pour la 30e fois consécutive à élire un président pour la même raison que les fois précédentes, à savoir que le quorum requis par la Constitution n'a pas été atteint.
Le président du Parlement, Nabih Berri, a décidé de convoquer une nouvelle session électorale le 11 novembre.
Seuls 49 députés ont participé à la session de mercredi, alors qu'au moins 86 députés doivent être présents pour organiser des élections.
Le Liban n'a plus de président depuis mai 2014, date à laquelle l'ancien président Michel Sleimane a terminé son mandat de six ans sans qu'aucun successeur ne lui soit désigné.
Les vives dissensions politiques entre l'alliance du 14 mars et le mouvement du 8 mars sont à l'origine de l'impasse électorale.
Le camp du 14 mars soutient la candidature du dirigeant des Forces libanaises, Samir Geagea, tandis que le camp du 8 mars soutient Michel Aoun, président du Courant patriotique libre.
Le Parti socialiste progressiste (centriste) dirigé par Walid Joumblatt a quant à lui annoncé la candidature d'Henri Helou à la présidence.
Selon la Constitution libanaise, la présence d'au moins deux tiers des 128 parlementaires est nécessaire pour atteindre le quorum de l'élection.
Conformément au principe de confessionnalisme, le président libanais doit être un chrétien maronite, le président du Parlement un musulman chiite et le Premier ministre un musulman sunnite.
L'absence d'un président a affaibli les capacités du gouvernement à faire face aux questions économiques, sociales et sécuritaires.