Dernière mise à jour à 11h26 le 07/10
Le ministre français des Affaires étrangères et futur président de la 21e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Paris (COP21), Laurent Fabius, a salué lundi la publication par l'Inde de sa contribution nationale en vue de la Conférence de Paris sur le climat, estimant que cette contribution confirme l'apport de l'Inde au processus mondial de transformation des économies et des modèles de développement.
L'Inde, quatrième émetteur mondial de gaz à effet de serre, a remis à l'ONU sa contribution vendredi dernier.
"La publication par l'Inde de sa contribution en vue de la COP21, le jour anniversaire de Mahatma Gandhi, est une étape importante pour le succès de cette négociation", a déclaré M. Fabius, cité par un communiqué de presse publié par son ministère.
"Nous sommes confiants qu'elle est un pas décisif d'un engagement à plus long terme vers une économie sobre en carbone, permettant de concilier le développement économique et la réduction des émissions", a affirmé le chef de la diplomatie française.
Selon lui, l'objectif fixé par l'Inde de porter à 40% d'ici à 2030 la part des énergies non-fossiles dans la production d'électricité, dans un contexte de forte croissance, contribue particulièrement à changer la donne énergétique mondiale. Les objectifs d'afforestation et de réduction de 33 à 35% d'ici à 2030, par rapport au niveau de 2005, des émissions de gaz à effet de serre par point de Produit Intérieur Brut (PIB), permettent de créer les conditions d'un développement plus sobre en carbone.
Le ministre a également souligné que l'appel de l'Inde à nouer des partenariats technologiques mérite d'être entendu.
"Ceux-ci favoriseront ces objectifs en facilitant la recherche et le développement, puis la diffusion et la baisse des coûts des solutions sobres en émissions, par exemple à travers l'Alliance solaire dont l'Inde a pris l'initiative", a précisé M. Fabius.