Dernière mise à jour à 13h33 le 01/09
La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a exprimé mardi son souhait que la Corée du Sud puisse résoudre tous les problèmes avec la République populaire démocratique de Corée (RPDC) via la confiance inter-coréenne établie suite à un accord visant à désamorcer les tensions dans la péninsule coréenne.
L'accord en six points a été conclu tôt mardi à l'issue d'un dialogue marathon, qui a duré 43 heures dans le village frontalier de Panmunjom.
La RPDC n'a pour le moment fait aucun commentaire sur cet accord.
Selon des responsables sud-coréens, Pyongyang a exprimé ses regrets pour les soldats sud-coréens blessés par l'explosion de mines le 4 août dans la section sud de la zone démilitarisée (DMZ). L'incident a aggravé les tensions inter-coréennes en une crise mettant les forces militaires des deux pays en état d'alerte maximum. Pyongyang a convenu de lever l'ordre indiquant à ses troupes de se placer en état de guerre.
Pour sa part, Séoul a convenu d'arrêter toute émission de messages via ses hauts-parleurs dans les zones frontalières à partir de mardi midi, et ce tant qu'aucune situation anormale n'est constatée. La RPDC avait dénoncé l'émission de ces messages, les qualifiant de déclaration de guerre.
Afin d'améliorer les relations inter-coréennes, la Corée du Sud et la RPDC tiendront un dialogue inter-gouvernemental à Séoul ou à Pyongyang dès que possible, alors qu'un contact au niveau opérationnel entre les Croix-Rouges des deux pays sera tenu début septembre pour discuter des réunions des familles séparées par la guerre de Corée (1950-1953) prévues fin septembre.
La présidente sud-coréenne a souligné qu'il était important pour les deux parties de faire avancer sans heurts les projets inter-coréens avec des dialogues de suivi, qui réduiront les tensions et seront une opportunité pour la paix et le développement dans la péninsule.
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