Quelque 2.000 personnes ont fui ces derniers jours le camp de réfugiés de Yarmouk, situé dans le sud de Damas, capitale syrienne, pour fuir les combats opposant le groupe rebelle Aknaf Beit al-Maq et les militants de l'organisation de l'Etat islamique (EI), rapporte dimanche les médias locaux.
Des centaines d'entre eux sont arrivés dans les régions de Yalda, Babila et Beit Sahm, qui sont sous le contrôle des rebelles.
Les militants de l'EI ont lancé une offensive massive contre le camp depuis le début du mois.
Les rebelles de Yalda, Babila et Beit Sahm ont récemment accepté de se réconcilier avec l'armée gouvernementale, ce qui a permis d'instaurer un un arrêt des hostilités et d'acheminer des vivres et d'autres secours à ces régions.
Par ailleurs, la chaîne arabe al-Mayadeen TV a rapporté que des centaines de personnes se sont réfugiés dans la zone de Zahira située à l'autre côté du camp et contrôlée par le gouvernement, alors des milliers d'autres restent bloqués dans le camp.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme soutenu par la Grande-Bretagne, l'EI et le Front Nusra, mouvement lié à Al- Qaïda, contrôlent une grande partie du camp.
Le camp de Yarmouk abrit un million de résidents, dont 170.000 Palestiniens. La plupart de ceux-ci étaient venus en Syrie en 1948, lors de l'établissement de l'Etat israélien.