L'élection présidentielle du 3 juin pourrait mener à une diminution des effusions de sang en Syrie, selon le candidat à la présidentielle Maher Hajjar.
"La participation du peuple aux élections pourrait fortement diminuer les effusions de sang en Syrie, et plus le taux de participation sera fort, le moins de sang devrait être versé", a déclaré M. Hajjar à Xinhua lors d'une interview.
La souffrance qu'a endurée le peuple syrien à cause de cette guerre brutale pourrait les pousser à y participer avec "un taux de participation sans précédent, car les Syriens ont été touchés par cette guerre de telle sorte qu'ils devraient se rendre aux urnes pour dire assez des préjudices et de la brutalité et assez des effusions de sang", a-t-il indiqué.
M. Hajjar a été le premier à présenter sa candidature à l'élection présidentielle contestée, qui sera la première élection avec plusieurs candidats de l'histoire contemporaine de la Syrie. Le législateur âgé de 46 ans de la province d'Alep (nord-ouest de la Syrie) est en compétition avec l'ancien ministre Hassan Nouri et le président sortant Bachar al-Assad pour la plus haute fonction du pays.
Prenant la défense de la prochaine élection critiquée par l'Occident et l'opposition, qui la qualifient de "mascarade", M. Hajjar a affirmé qu'il pensait que les résultats du scrutin "n'étaient pas prédéterminés". "Ils sont complètement non prédéterminés et par conséquent, toutes les options sont ouvertes", a-t-il souligné.