Dernière mise à jour à 17h06 le 27/06
Les résultats de l'examen d'entrée à l'université ont été publiés ce week-end. Environ 1,29 million de candidats, soit près de 10%, qui n'ont pas obtenu d'assez bons résultats pour pouvoir être admis à l'université, doivent choisir entre étudier une année supplémentaire pour pouvoir repasser l'examen l'année prochaine, ou essayer de se frayer un chemin sur le marché du travail déjà très concurrentiel, où leur niveau d'études ne leur confère aucun avantage par rapport à leurs homologues diplômés de l'enseignement professionnel.
Ces étudiants, tout comme les 90% d'étudiants qui ont été admis à l'université, doivent prendre conscience que l'époque où un diplôme universitaire était synonyme d'un emploi stable et d'une vie confortable est révolue.
Des candidats saluent leurs membres de famille après leur examen à l'École secondaire affiliée à l'Université Renmin de Chine à Beijing, le 10 juin. (Photo / Xinhua)
La pression économique et l'énorme tension sur le marché du travail auxquelles sont confrontés les 11,58 millions de diplômés de l'enseignement supérieur cette année démontrent qu'aller à l'université ne fait que retarder la compétition pour trouver un emploi et que cela ne garantit nullement que les étudiants trouveront un travail auquel ils aspirent.
D'autant plus que les cours et les matières enseignés par de nombreuses universités sont en retard par rapport à l'évolution rapide des technologies et des industries.
Les employeurs privilégiant l'expérience et l'acquisition de compétences spécifiques, les jeunes devraient réfléchir de manière rationnelle lorsqu'il est question de leur avenir. Avec les progrès remarquables des technologies de l'information, il est désormais plus facile d'accéder à de nouvelles informations et d'acquérir des compétences et des technologies utiles. Même si ceux ayant obtenus les meilleurs résultats à l'examen d'entrée seront récompensés et auront de nombreuses perspectives d'avenir, il n'y a aucune raison que ceux qui ont obtenu de moins bons résultats soient pessimistes, encore faut-il qu'ils choisissent la bonne voie à suivre.
Il a été suggéré que les autorités éducatives établissent un plan de carrière avec ces étudiants, en particulier ceux provenant des régions rurales, et leur proposent une formation professionnelle afin qu'ils puissent continuer à aspirer à un avenir meilleur.
