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Comprise ou salie, l'image bifurquée de la Chine

le Quotidien du Peuple en ligne | 22.09.2022 10h02

Le rapport de recherche « Xinjiang : comprendre la complexité et construire la paix », publié conjointement par plusieurs groupes de réflexion italiens, a récemment attiré l'attention internationale. L'importance de ce rapport peut résider dans le fait qu'il montre non seulement au monde la vraie Chine, mais aussi que les gens deviennent de plus en plus conscients de la façon dont elle a souffert de l'opinion publique internationale. La compréhension de la Chine dans le monde s'améliore de plus en plus.

Le rapport souligne que l'industrie et l'agriculture de la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) ont été modernisées et développées de manière scientifique et durable. Des routes, des chemins de fer, des transports maritimes et d'autres infrastructures ont été développés. Le multiculturalisme et les croyances religieuses sont respectés et sont même devenus une ressource importante pour le développement du tourisme. En ce qui concerne le défi mondial de la lutte contre le terrorisme, le Centre d'enseignement et de formation professionnels a aidé ceux qui ont enfreint la loi à se réinsérer dans la société et à éradiquer fondamentalement l'extrémisme, et l'approche adoptée par la Chine a été largement comprise par les pays confrontés à des défis similaires posés par le terrorisme.

Des employés assemblent des panneaux photovoltaïques dans une centrale solaire à Aksu, dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine). (Photo / China Daily)

Le rapport montre au monde une Chine en développement, diversifiée et adorable grâce à des données faisant autorité et des documents de recherche de première main. En bref, il montre la vraie Chine.

Face à la désinformation et aux propos qui salissent la Chine au sein de la communauté internationale, on ne peut s'empêcher de se demander pourquoi la même Chine a deux images différentes aux yeux des observateurs.

La déclaration du psychologue suisse Jean Piaget dans son ouvrage intitulé « Epistémologie génétique » peut aider à répondre à cette question. « Ce qui est clair en génétique, c'est que toutes les constructions accomplies par le sujet sont fondées sur des conditions internes préexistantes », écrit-il. La théorie constructiviste analyse plus clairement la question : si quelqu'un vous considère comme un ami, tout est bon en vous ; s'il vous voit en tant qu'ennemi, tout en vous est laid. Un rapport d'un groupe de réflexion italien souligne clairement que, ces dernières années, de nombreuses idées venues de Chine ont été a priori rejetées par l'Occident pour des raisons purement idéologiques.

Il va de soit qu'il est inutile de dire que la Chine est complexe et changeante, et que les observateurs ont naturellement des perspectives différentes. Mais il n'y a que deux approches : essayer de comprendre la Chine et essayer de mal interpréter la Chine.

Le rapport souligne également qu'il y a une grave absence de voix impartiales de la part des universitaires qui ont réellement vécu au Xinjiang et y ont fait des recherches. Ceux qui détiennent le pouvoir hégémonique manipulent l'opinion publique et déforment la vérité, mais ces rumeurs sont largement répandues. Cette réalité reflète la répartition du pouvoir discursif dans la politique internationale.

Toutefois, malgré la montée de l'hégémonisme, des voix de plus en plus puissantes se sont récemment fait entendre.

Ainsi de Project Syndicate, qui a clairement souligné dans un article que ce que le gouvernement américain appelle le « génocide du Xinjiang » était une pure absurdité. Le journal Singapore Zaobao a quant à lui affirmé dans un article que les informations faisant état de « travail forcé » au Xinjiang étaient sans fondement. M. Westerby, ancien maire de Flonn, en Norvège, et d'autres ont publié un rapport critiquant point par point certains rapports des groupes de réflexion américains, soutenant que le soi-disant « génocide du Xinjiang » était mal intentionné. L'écrivain français Maxime Vivas, dans son livre « Ouïghours : pour en finir avec les fake news », a pour sa part démenti les rumeurs sur la base de son expérience personnelle de deux visites au Xinjiang. The Grayzone, un site d'information indépendant, a publié un article révélant que l'activiste anti-Chine Zheng Guo'en avait fabriqué des mensonges en utilisant à mauvais escient des données et des documents falsifiés.

Australian Alert Service, une publication du Parti civique australien, le Minas Weekly, un journal brésilien, et le South China Morning Post de Hong Kong ont publié des articles sur les réalisations antiterroristes du Xinjiang, révélant la conspiration géopolitique des États-Unis et d'autres pays occidentaux pour établir un double standard contre le terrorisme et contrebalancer la Chine par problème du Xinjiang. De même, de nombreux pays en développement, dont le Pakistan, l'Égypte et la Malaisie, font également de plus en plus de rapports objectifs et équitables sur le Xinjiang. Enfin, lors de la 47e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, de nombreux pays ont soutenu la Chine.

En approfondissant le rapport du groupe de réflexion italien d'un point de vue historique, nous pouvons peut-être conclure que la compréhension et la reconnaissance de la vraie Chine se renforcent. La nature suivra toujours son cours, et l'histoire aussi.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Ying Xie)
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