Dernière mise à jour à 14h48 le 27/08
Depuis quelques temps, les Etats-Unis essaient de manipuler les efforts de recherche des origines de la COVID-19, notamment en déformant les faits et en brandissant des clichés infondés, comme la théorie de la "fuite de laboratoire de Wuhan".
Les agissements malveillants des Etats-Unis visent en réalité à se dégager de leur responsabilité pour leur incompétence dans la lutte contre le virus, ainsi qu'à salir et à contenir d'autres pays.
Le monde doit prendre clairement position contre ce genre de tentatives de politisation.
Il va de soi que la recherche des origines doit et ne peut être qu'une affaire de science. Face à la crise sanitaire mondiale, tous les pays doivent travailler ensemble en adoptant une attitude rationnelle et respectueuse de la science et des faits.
Les efforts de traçage du virus doivent être entrepris par des scientifiques, qui sont les seuls qualifiés pour déterminer la source du virus et la manière dont il s'est transmis à l'homme.
Depuis l'année dernière, les scientifiques de nombreux pays se sont opposés à l'instrumentalisation des efforts de recherche des origines et à la politisation d'une question qui reste avant tout scientifique.
La Chine a toujours soutenu et continuera de participer à ces efforts de recherche. Depuis le début de la pandémie, elle coopère activement avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour découvrir les origines du virus. Elle a invité à deux reprises des experts de l'OMS sur son territoire pour enquêter sur les origines du virus.
Le rapport d'étude conjoint OMS-Chine publié en mars a été préparé en totale conformité avec les procédures de l'OMS, et s'est appuyé sur une approche purement scientifique. Ce rapport fait autorité, et pourra servir de base et de ligne directrice aux efforts mondiaux de recherche des origines du virus. Toute tentative visant à rejeter ou à déformer les conclusions de ce rapport ne peut être qu'une manipulation politique, qui ne respecte ni les scientifiques ni la science.
Les Etats-Unis ont cependant tenté de prendre l'OMS en otage pour réclamer une prétendue "nouvelle enquête" sur les origines du virus en Chine, ce qui est non seulement contraire à l'esprit scientifique, mais aussi insultant pour la dignité nationale de la Chine.
Si la Chine refuse ce type de traçage, ce n'est pas pour cacher quoi que ce soit, mais pour défendre ses droits et sa dignité. La Chine est favorable à tous les efforts de traçage s'appuyant sur une méthode scientifique sérieuse, mais s'oppose fermement à un prétendu travail de traçage qui reposerait sur des intentions malveillantes.
En tant qu'Etat souverain, la Chine ne permettra jamais à certaines forces politiques de manipuler cette question pour faire d'elle un bouc émissaire.
Du point de vue du droit international, lier la responsabilité d'un Etat à l'apparition d'un virus serait en outre une décision sans fondement, qui ne ferait que créer un dangereux précédent.
La découverte de flambées précoces de coronavirus dans plusieurs pays - dont certaines sont antérieures aux premiers cas signalés en Chine - a par ailleurs suscité une nouvelle réflexion au sein de la communauté universitaire quant aux origines et à la propagation du coronavirus.
La déformation des faits par Washington bafoue en conséquence les lois internationales, et constitue une violation du principe de la présomption d'innocence.
L'instrumentalisation de la recherche des origines par les Etats-Unis dissimule en fait de sinistres intentions : salir la partie chinoise pour se dédouaner de leur propre échec à faire face à l'épidémie, et diaboliser la Chine pour contenir son développement et assurer l'hégémonie mondiale des Etats-Unis.
De fait, la communauté internationale a plusieurs fois refusé les tentatives américaines de politisation de la recherche des origines. Un peu plus tôt cette année, plus de 300 partis politiques, organisations sociales et groupes de réflexion de plus de 100 pays et régions se sont opposés à la politisation des origines du virus dans une déclaration conjointe envoyée au secrétariat de l'OMS.
La recherche des origines doit reposer sur la coopération, la vérité et la science, non sur la diffamation, les mensonges ou les manipulations politiques. Il est temps que les Etats-Unis s'en rendent compte, et comprennent que leurs efforts pour salir la Chine sont voués à l'échec.