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Le « leadership » que les États-Unis veulent remodeler est en réalité « une puissance destructrice » - La manipulation politique pourra difficilement cacher le fait que les États-Unis ne sont pas efficaces dans la lutte contre l'épidémie (9)

le Quotidien du Peuple en ligne | 03.08.2021 09h08

A la différence de la série de comédies jouées par le dernier gouvernement américain sur la scène internationale, comme le retrait d'institutions et la rupture de traités, depuis sa mise en place, le nouveau gouvernement américain a proclamé à plusieurs reprises « Les États-Unis sont de retour », et prétendant « remodeler la direction des États-Unis ». Cependant, face à l'épidémie de COVID-19 qui sévit toujours dans le monde, la série de pratiques hégémoniques et arrogantes des États-Unis sur la question de la source du virus a déçu de plus en plus de pays et leur a fait ressentir plus clairement le « leadership » que les États-Unis veulent remodeler. Afin de se soustraire à leur propre responsabilité dans l'échec de la lutte contre l'épidémie, et de dissiper le mécontentement du public national à l'égard du gouvernement actuel dans la résolution de problèmes tels que les conflits féroces entre les partis, les divisions sociales et la reprise économique, le gouvernement américain actuel s'est complètement engagé sur la vieille voie de l'hégémonie et de l'intimidation du gouvernement précédent. Afin de discréditer et d'opprimer la Chine, les États-Unis ont formé de véritables gangs, ont truqué les faits et forgé de fausses accusations contre les autres, ne montrant aucun esprit scientifique et violant gravement la moralité. Les faits montrent que le soi-disant « leadership » que les États-Unis veulent remodeler manifeste plutôt leur immense « pouvoir destructeur » dans la lutte mondiale contre l'épidémie.

Les États-Unis sont le plus grand moteur de la politisation de la traçabilité du virus, et ils font tout pour atteindre leurs objectifs politiques inavoués. Au cours de la dernière année environ, l'épidémie a fait rage dans le monde, le virus a fréquemment muté et l'appel mondial à une réponse commune aux défis est devenu de plus en plus fort. Cependant, les États-Unis, qui se considèrent comme la plus grande puissance technologique du monde et prétendent toujours « s'appuyer sur des enquêtes », ont toujours ignoré la science et les faits. Les États-Unis ont publiquement courtisé des alliés pour faire pression sur l'OMS sur la question de la traçabilité, dirigé et réalisé une farce sur la traçabilité du renseignement, monté en épingle à plusieurs reprises la « théorie des fuites de laboratoire » pour établir une présomption de culpabilité et ont propagé de manière flagrante des virus politiques sur des plateformes telles que l'OMS. Les diverses pratiques dangereuses des États-Unis ont suscité de nombreux doutes et critiques. Le site Internet du magazine britannique « Nature » a rapporté que la demande d'enquête sur l'Institut de virologie de Wuhan serait contre-productive car cela ressemble plus à une allégation qu'autre chose. Gerardo Perez, expert mexicain en maladies infectieuses, estime pour sa part que les États-Unis agissent davantage par intérêt personnel, et qu'« essayer de trouver un objet de condamnation n'a pas de sens ».

Les mots et les actes erronés des États-Unis sur la question de la traçabilité du virus sont la véritable exposition de leur pensée conflictuelle croissante à somme nulle dans les affaires internationales. Comme nous le savons tous, l'administration précédente des États-Unis a poursuivi le slogan « America First », s'est constamment retirée d'institutions et a rompu des accords, et a continué à intimider d'autres pays, ce qui a provoqué une opposition généralisée de la communauté internationale. Afin de redorer le blason des Etats-Unis, l'actuelle administration américaine a adopté une posture de « changement douloureux du passé », et évoqué de temps à autre le « multilatéralisme » et les « responsabilités internationales ». Cependant, malgré les belles paroles des politiciens américains, les gens voient de plus en plus que la politique étrangère de l'actuelle administration américaine n'est rien de plus que « du vieux vin dans des bouteilles neuves ». Afin de sauvegarder l'hégémonie des États-Unis, l'actuelle administration américaine n'hésite pas non plus à bafouer les règles internationales et à saper la coopération internationale. Le journal français « Les Echos » a pour sa part noté que, fondamentalement, les priorités du gouvernement américain actuel ne sont pas loin de celui de l'ère Trump. Melvin Krauss, professeur émérite d'économie à l'Université de New York, a également souligné que le cadre actuel de la politique étrangère des États-Unis n'est pas très différent de la politique « America First » de l'administration précédente, et qu'il suit même une certaine forme de politique « America First » en réponse à l'épidémie.

Par rapport au gouvernement américain précédent, le gouvernement actuel a manifestement réfléchi davantage à la formation de cliques et a des méthodes plus habiles. Il vaut mieux agir unilatéralement au nom du multilatéralisme et utiliser des déguisements plus sophistiqués pour s'engager dans la voie de l'« America First ». Les politiciens américains peuvent penser qu'en s'engageant dans le pseudo-multilatéralisme, ils pourront tromper le monde et permettre aux États-Unis de regagner leur « leadership » international précédemment perdu. Cette idée est par trop puérile et naïve. Face au défi mondial de la riposte à l'épidémie, un véritable leadership se reflète dans la promotion de la solidarité et de la coopération de la communauté internationale, plutôt que de se défiler face à ses responsabilités et accuser les autres. Sur la question de la traçabilité du virus, le véritable leadership s'incarne dans le respect de la science et des faits, plutôt que dans la manipulation politique. Dans la bataille de l'humanité contre le virus, les États-Unis ignorent la vie et la santé, et leur priorité est de rivaliser pour l'influence et de contenir et d'opprimer d'autres pays. Ce point de départ erroné conditionne la soi-disant refonte du « leadership » des États-Unis qui, au final, n'ira qu'en sens inverse et ne fera que susciter davantage d'oppositions. Joseph Sullivan, conseiller principal de l'American Lindsay Group, a écrit un article dans le magazine « Foreign Policy » que le critère pour juger la diplomatie américaine ne devrait pas être des mots, mais des actions. Le gouvernement américain actuel poursuit toujours les intérêts des États-Unis d'une manière préjudiciable aux intérêts des autres pays du monde.

Au moment critique où les pays ont urgemment besoin de renforcer la solidarité et la coopération pour surmonter ensemble les difficultés, les grands pays doivent ressembler à de grands pays et montrer leur véritable responsabilité. Les États-Unis, obsédés par les jeux de confrontation, sont devenus le plus grand obstacle à la solidarité et à la coopération mondiales. Au 21e siècle, si un pays a encore une mentalité de guerre froide et veut toujours rechercher des outils obsolètes dans la boîte à outils de la guerre froide, afin de freiner et d'opprimer d'autres pays, s'il persiste à vouloir former des « petits cercles » et s'engager dans une confrontation de groupe, il ne sera finalement que condamné par l'histoire. Et vouloir à tout prix une soi-disant refonte du « leadership » est encore plus délirant.

(Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)

Voir aussi:

1.Respecter la science et défendre la justice sont ce que les gens veulent - La manipulation politique pourra difficilement cacher le fait que les États-Unis ne sont pas efficaces dans la lutte contre l'épidémie (1)

2.L'égoïsme et les préjugés portent gravement atteinte à la situation mondiale de lutte contre l'épidémie - La manipulation politique pourra difficilement cacher le fait que les États-Unis ne sont pas efficaces dans la lutte contre l'épidémie (2)

3.Qui sont les principaux coupables de « l'échec à l'américaine » face à la COVID-19 ? - La manipulation politique pourra difficilement cacher le fait que les États-Unis ne sont pas efficaces dans la lutte contre l'épidémie (3)

4.Qui sont les principaux coupables de « l'échec à l'américaine » face à la COVID-19 ? - La manipulation politique pourra difficilement cacher le fait que les États-Unis ne sont pas efficaces dans la lutte contre l'épidémie (4)

5.Qui a réellement une position « extrêmement irresponsable et dangereuse » ? - La manipulation politique pourra difficilement cacher le fait que les États-Unis ne sont pas efficaces dans la lutte contre l'épidémie (5)

6.Le comportement des États-Unis équivaut à « exporter le virus » - La manipulation politique pourra difficilement cacher le fait que les États-Unis ne sont pas efficaces dans la lutte contre l'épidémie (6)

7.Pourquoi les États-Unis sont-ils devenus un faiseur et un diffuseur de rumeurs ? - La manipulation politique pourra difficilement cacher le fait que les États-Unis ne sont pas efficaces dans la lutte contre l'épidémie (7)

8.« L'Amérique d'abord » est le plus grand dommage au multilatéralisme - La manipulation politique pourra difficilement cacher le fait que les États-Unis ne sont pas efficaces dans la lutte contre l'épidémie (8)

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
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