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Mike Pompeo croit-il vraiment que l'intimidation pourra « Rendre l'Amérique à nouveau grande » ?

le Quotidien du Peuple en ligne | 29.04.2020 10h54

Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo est le haut responsable le plus arrogant de l'administration Trump qui attaque la Chine. Depuis qu'il est devenu secrétaire d'État, il n'a cessé de s'« opposer à la Chine » et d'« attaquer la Chine ». L'identité politique de la droite républicaine, la supériorité inhérente de l'élite américaine et leurs ambitions politiques personnelles constituent ensemble les « gènes politiques » anti-chinois de Mike Pompeo.

Les attaques de Mike Pompeo contre la Chine sont pleine de pensées hégémoniques typiques des politiciens de droite américains. Premièrement, les États-Unis ont toujours raison et ont toujours « la vérité en main », ce qui peut déformer les faits et les altérer ; deuxièmement, les États-Unis sont la première puissance mondiale, ce qui peut forcer les organisations internationales et le droit international à se soumettre à la cognition et à la compréhension américaines ; troisièmement, ils peuvent dire certaines choses et faire certaines choses, quitter arbitrairement certaines institutions, tandis que les autres pays « doivent » respecter les règles internationales et laisser les États-Unis l'emporter sur toutes les organisations internationales et autres pays souverains.

Lorsque l'épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus s'est propagée aux États-Unis, Mike Pompeo a attaqué la Chine avec une autre « carte », celle du nouveau coronavirus chinois. Il a fréquemment accusé et attaqué la Chine, lui reprochant de « dissimuler les faits » et de diffuser des « données opaques », exigeant même que la Chine « rende des comptes », allant jusqu'à affirmer que la Chine devait « payer le prix » de l'épidémie mondiale de nouveau coronavirus.

En ce moment critique où les peuples chinois et américain continuent de lutter contre l'épidémie, Mike Pompeo, pourtant le chef de la diplomatie américaine, n'hésite pas à diffamer la Chine en inventant des histoires et en se livrant à toutes sortes de spéculations. À cet égard, les personnes perspicaces aux États-Unis ne le supportent plus depuis longtemps. Le 25 avril, ABC Finance Channel a cité Jessica Ritz, une experte chinoise de l'Université Cornell, disant que l'épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus a considérablement augmenté la demande de coopération entre la Chine et les États-Unis ; les attaques aveugles de Mike Pompeo contre la Chine ne feront qu'exaspérer celle-ci, et saper les attentes mondiales de solidarité pour lutter contre le COVID-19.

Les politiciens comme Mike Pompeo n'ont que des préjugés, de la haine et des intérêts au fond de leur cœur. Le 22 avril, lors d'une conférence de presse dans le bâtiment du Département d'État à Washington, il a de nouveau exposé son visage abominable. Il a même pointé du doigt l'OMS, accusant celle-ci de ne pas pris de décisions légales contre le soi-disant comportement « retardataire et opaque » de la Chine et ses « violations » des règlement sanitaire internationaux.

Mike Pompeo a affirmé que « la Chine n'a pas encore fourni d'échantillons du nouveau coronavirus aux pays étrangers ». Il dit aussi que la Chine « a arrêté de tester de nouveaux échantillons et ordonné la destruction des anciens échantillons ». Est-ce vrai ? Même les institutions de recherche sur les vaccins aux États-Unis ont déclaré publiquement avoir reçu des échantillons de cas chinois et fait des comparaisons et des études pertinentes. Les contrôles d'acide nucléique en Chine sont effectués tous les jours.

L'Organisation mondiale de la santé a déclaré à plusieurs reprises que la Chine avait prévenu l'OMS immédiatement après la découverte d'une « pneumonie virale non identifiée » et maintenu une communication étroite avec les experts de l'OMS et les organismes compétents pour transmettre en temps voulu les données pertinentes à l'OMS, afin que les actions de prévention et de contrôle de l'épidémie d'autres pays puissent obtenir des données de première main.

Il convient de souligner que les experts de la communauté médicale chinoise et de l'OMS ont toujours une compréhension scientifique du nouveau coronavirus. Mais en examinant le calendrier, du début de janvier 2020 à 23 jours après, quand Wuhan a été confinée, dans ces trois semaines, la Chine a pris les mesures les plus strictes de manière décisive, et le peuple chinois a mené une lutte désespérée contre le virus. Regardons à nouveau les États-Unis. Le 9 février a été enregistré le premier cas de décès dû au COVID-19 aux États-Unis, mais ce n'est que le 13 mars, plus d'un mois plus tard, que le président Trump a déclaré une « urgence nationale ». Au cours de cette période, les États-Unis ont-ils transmis des informations à l'OMS de manière opportune, ouverte et transparente ?

De la main gauche il frappe la Chine, de la main droite il frappe l'OMS. Aux yeux de Mike Pompeo, il semble que l'OMS, le mécanisme de gouvernance de la santé publique faisant le plus autorité et le plus représentatif au monde, a été créé par les Américains eux-mêmes, et que les normes américaines sont les normes de l'OMS. Aux yeux de ce secrétaire d'État, serait-il apparemment possible de « Rendre l'Amérique à nouveau grande » en s'appuyant sur l'intimidation et une éloquence aussi vaine que prétentieuse et mensongère ?

(Par Zhu Feng, directeur exécutif du Centre d'innovation collaborative Nanhai et doyen de l'Institut des relations internationales de l'Université de Nanjing)

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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