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En persistant dans leurs préjugés et erreurs politiques, les États-Unis ne font que nuire aux autres

le Quotidien du Peuple en ligne | 24.03.2020 10h29

L'épidémie de nouveau coronavirus, ou COVID-19, s'est propagée aux États-Unis, mais, là-bas, certaines personnes s'acharnent toujours à se livrer à des actes aussi excessifs que ridicules. Afin de tenter de se défausser de leur responsabilité sur la Chine, ils ont délibérément propagé un « virus politique » et sont pleins de discrimination raciale ; ils calomnient la Chine, affirmant que le partage d'informations sur l'épidémie par la Chine n'était pas ouvert et transparent, et font circuler des rumeurs malveillantes selon lesquelles la Chine serait responsable de la propagation de l'épidémie aux États-Unis, révoltant de nombreuses personnes. Pire encore, ils demandent déraisonnablement à la Chine verse une compensation pour les pertes subies par les États-Unis, se livrant à des actes néfastes et répandant de fausses accusations.

Face à la réalité des faits, les mensonges de ces personnes ne méritent même pas d'être réfutés. Depuis le 3 janvier, la Chine a commencé à informer régulièrement les États-Unis sur l'épidémie et les mesures de prévention et de contrôle. Le 4 janvier, les dirigeants des centres de contrôle des maladies des deux pays se sont entretenus au téléphone et sont convenus de maintenir un contact étroit sur la communication d'informations et la coopération technique. De même, les différents ministères des deux pays ont toujours maintenu la communication. Deux experts américains ont participé à l'équipe d'inspection conjointe d'experts Chine-OMS pour mener une visite d'inspection de 9 jours en Chine. La Chine a également partagé son expérience de prévention et de contrôle de l'épidémie avec les États-Unis, et des experts des deux parties ont mené des échanges techniques sur le diagnostic et le traitement de la maladie. Depuis le début du mois de mars, l'épidémie s'est accélérée aux États-Unis et deux mois se sont écoulés depuis que la Chine a notifié l'épidémie. Les États-Unis devraient se demander quelles mesures préventives ont-ils pris au cours des deux derniers mois ?

Aux États-Unis, certaines personnes devraient toujours se souvenir de ce qu'elles ont dit : le 25 janvier, le président américain Donald Trump a écrit dans un tweet que le peuple chinois travaillait très dur pour contenir le nouveau coronavirus, et que les États-Unis appréciaient grandement les efforts et la transparence de la Chine ; le 7 février, lors d'une conversation téléphonique entre les deux chefs d'État, le président Trump a souligné positivement la réponse de la Chine à l'épidémie. Le 13 mars, il a encore déclaré aux journalistes que les données partagées par la Chine avaient aidé les États-Unis à lutter contre l'épidémie. Le 27 janvier, le département américain de la Santé a salué l'attitude transparente du gouvernement chinois dans la prévention et le contrôle de l'épidémie et la coopération en matière de santé entre les deux parties. Le 28 janvier, le secrétaire du département américain de la Santé et des Services sociaux, Alex Azar, notant que la Chine a publié les résultats du séquençage génétique du nouveau coronavirus, a dit que c'était particulièrement remarquable et que cela a permis aux États-Unis de développer un outil de diagnostic de virus en une semaine. Ces faits montrent que la Chine n'a pas du tout retardé les États-Unis, mais qu'elle les a bien au contraire aidés. Pourtant, là-bas, certaines personnes stigmatisent aujourd'hui la Chine. Ces gens ont-ils encore une conscience ?

Les États-Unis rencontrent des difficultés pour lutter contre l'épidémie et les racines de ces problèmes se trouvent chez eux-mêmes. La défense et le contrôle conjoint efficaces de la Chine ont permis de gagner un temps précieux pour le monde. C'est un fait universellement reconnu. En revanche, les médias américains ont détaillé les diverses erreurs commises par les États-Unis : le kit de détection de virus avait initialement des problèmes, et il a fallu près de 3 semaines pour trouver une solution ; différentes agences se sont opposées les unes contre les autres ; la Maison Blanche a minimisé la menace de l'épidémie... de son côté, le public américain rapporte que la détection du virus coûte cher, et dans certaines conditions difficiles, il n'y a même aucun moyen de procéder à une détection. L'ancien secrétaire d'État adjoint américain aux Affaires de l'Asie-Pacifique, Kurt M. Campbell, a déclaré sans ambages : « Les mesures de lutte contre l'épidémie extrêmement strictes adoptées par la Chine nous ont fait gagner beaucoup de temps, mais je ne suis pas convaincu que nous ayons effectivement utilisé ce temps ».

La Chine est pleinement responsable de la santé publique mondiale. Les mesures de prévention et de contrôle les plus complètes, les plus strictes et les plus approfondies prises par la Chine depuis le début de l'épidémie en sont la preuve. L'OMS a déclaré à plusieurs reprises que les puissantes mesures de la Chine protègent à la fois le peuple chinois et le peuple du monde. Bruce Aylwald, conseiller principal du directeur général de l'OMS, a déclaré que la stratégie de la Chine avait changé la courbe épidémique et évité des centaines de milliers d'infections. « Le peuple chinois a apporté une énorme contribution », a-t-il affirmé. À la suite du déclenchement de l'épidémie dans d'autres pays, la Chine a défendu le concept d'une communauté d'avenir commun pour l'humanité et fourni activement de l'aide : envoi d'équipes d'experts, assistance avec du matériel de lutte contre l'épidémie, échange d'expériences de prévention et de contrôle, partage de programmes de diagnostic et de traitement et exploration de la coopération internationale... dans le monde entier, une voix domine : les actions de la Chine sont appréciées, le rôle de la Chine est admiré et la Chine est remerciée.

Mais qu'en est-il des actions des États-Unis ? Ils sont non seulement en retard dans le financement de l'OMS, mais en plus ils ont également récemment annoncé leur intention de réduire considérablement leur financement. Les États-Unis ont d'abord tranquillement observé l'incendie de leur côté, beaucoup gesticulé sur les mesures prises par la Chine pour prévenir et contrôler l'épidémie, et ont même saisi l'occasion du danger qui menaçait les autres pour tirer sur l'ambulance. Aujourd'hui que la situation épidémique s'aggrave chez eux, ils lèvent les bras au ciel et accusent les autres de leurs propres erreurs. Il faut bien comprendre que certaines personnes aux États-Unis ont calomnié la Chine par pur intérêt politique, ce qui est dangereux dans la situation actuelle, où le monde doit être uni pour lutter contre l'épidémie.

Sur le fait de savoir qui est responsable et qui ne veut pas prendre ses responsabilités, le monde a ses propres opinions. Comme l'a souligné l'OMS, les dangers de calomnier un autre pays et des personnes sont plus importants que le virus lui-même. Aux États-Unis, certaines personnes seraient mieux inspirées de renoncer rapidement leurs préjugés politiques, de prendre l'initiative de s'isoler de ce « virus politique » et de se joindre à la bataille mondiale contre l'épidémie, sinon elles ne feront, en persistant dans leurs erreurs, que nuire aux autres.

(Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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