Les barrières politiques ne pourront jamais arrêter la tendance générale de la coopération scientifique et technologique

Les empreintes du développement et de l'application de la technologie 5G sont de plus en plus claires. Il y a quelque temps, Bruce Aylward, conseiller principal du directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, est venu en Chine pour une visite d'inspection de la lutte contre l'épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus et a salué le fait que les communications 5G les ont aidés à interagir avec les équipes d'investigation épidémiologique dans les zones reculées du Sichuan. L'adoption de la technologie 5G au profit de l'humanité aurait dû être bien accueillie dans le monde entier. Cependant, aux États-Unis, certains politiciens souffrent manifestement d'une anxiété inexplicable : le Sénat américain a ainsi récemment adopté un projet de loi exigeant que le gouvernement enquête sur les menaces à la sécurité des équipements et des logiciels prenant en charge les réseaux sans fil 5G ; vingt sénateurs ont signé une lettre commune demandant au gouvernement britannique, qui a décidé de coopérer avec les entreprises chinoises, de reconsidérer sa position, plusieurs sénateurs ayant même menacé de revoir la position du Royaume-Uni sur la « liste blanche » des investissements étrangers américains. Les États-Unis sont clairement un véritable fauteur de troubles, qui politisent constamment de petites manœuvres, entravent la coopération scientifique et technologique normale et perturbent la situation globale de la coopération scientifique et technologique mondiale.

Lors de la Conférence de Munich sur la sécurité de cette année, du côté américain, certaines personnes ont concocté un concept de « despotisme numérique » à des fins politiques, estimant que le choix de constructeurs de réseaux 5G non reconnus par les États-Unis constitue une menace pour les systèmes des pays occidentaux. Cette nouvelle version à sensation du mensonge est toujours la vieille façon de la politique américaine de s'attaquer à des entreprises spécifiques. C'est juste une sorte de « one man show » avec peu de réponses. Les pays européens ont clairement indiqué qu'ils ne suivraient pas les États-Unis dans leur exclusion des entreprises chinoises de la construction d'un réseau 5G. Phil Hogan, Le commissaire au commerce de la Commission européenne a quant à lui fait savoir que la menace des États-Unis n'était qu'une manifestation de bluff, que l'on peut ignorer. L'échec fréquent des petites manœuvres américaines montre que politiser la coopération en matière de sciences et technologies est impopulaire.

La vague du progrès scientifique et technologique est inarrêtable, et la tendance générale de la coopération scientifique et technologique est conforme au cœur des gens. Même si, aux États-Unis, certaines personnes mettent désespérément en place des « pièges politiques », toutes leurs tentatives sont inutiles. Selon des données publiées le mois dernier, Huawei a remporté 91 contrats commerciaux 5G dans le monde, 47 en Europe et 27 en Asie. En Afrique, environ 80% des infrastructures de réseau de base ont été financées et ont bénéficié d'investissements de Huawei et d'autres entreprises chinoises. Plusieurs sociétés de télécommunications européennes ont clairement indiqué que les entreprises chinoises sont des « partenaires stratégiques reconnus » dans la construction d'infrastructures 5G. Les énormes avantages de la coopération pour le développement commun ne pourront jamais être effacés par quelques mots de diffamation et d'intimidation provenant des États-Unis.

Il est important de bien comprendre que les intimidations auxquelles se livrent les États-Unis sur les sciences et technologies non seulement ignorent les avantages apportés par la coopération scientifique et technologique aux États-Unis eux-mêmes, mais menacent également la chaîne industrielle mondiale, la chaîne d'approvisionnement et la chaîne de valeur, et portent atteinte aux intérêts communs des tous les pays du monde. Comme l'ont souligné les observateurs internationaux, le commerce des technologies est une industrie véritablement mondiale, avec une chaîne d'approvisionnement hautement intégrée et le meilleur effet de coopération au-delà des frontières nationales. Cependant, si chaque achat d'équipement de télécommunication à l'avenir « passe d'une décision commerciale à une décision géopolitique », ce que nous aurons, ce sera un monde plus divisé, moins prospère et moins pacifique.

Se conformer à la tendance et participer à une coopération scientifique et technologique mondiale avec une attitude ouverte est la seule véritable issue. Dans le processus de développement de la technologie de communication 5G, la Chine ne refuse en aucune manière une coopération approfondie avec Intel, Ericsson, Nokia et d'autres entreprises étrangères. Afin de réaliser l'exigence essentielle de l'interconnexion, l'industrie mondiale des communications sans fil a déjà formé un solide mécanisme pour participer à la formulation des normes. Comme le souligne Sanjay Mehrotra, PDG de Micron Technology, la 5G n'est pas la seule affaire du pays ou de la région qui a le dessus, elle peut apporter des avantages économiques numériques à toutes les parties du monde. De plus, la 5G est déjà en cours et toute tentative de politiser le progrès mondial est vouée à l'échec.

En moins de 40 ans, le monde est passé de la 1G à la 5G, ouvrant le rideau de l'ère d'une « alliance intelligente de toutes choses ». La technologie 5G s'accélère pour devenir un bien-être scientifique et technologique permettant à tous les pays du monde de discuter, construire et partager. Face aux opportunités de développement offertes par les sciences et technologies, il n'y a aucune issue pour les personnes obsédées par la mise en place de barrières politiques. Le seul choix rationnel et correct réside dans la coopération mondiale pour parvenir à une situation gagnant-gagnant pour tous.

(Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)