Construire l'avenir : CGN Europe et sa stratégie de recrutement international

CGN Europe Energy, filiale de la CGN (China General Nuclear Power Corporation) à Paris, est devenue en l'espace de quatre ans le cinquième opérateur en énergie propre en France et est connue comme « la société d'énergie verte à la croissance la plus rapide sur le marché européen ». Le succès de cette entreprise chinoise, qui se concentre sur l'exploitation de l'énergie éolienne, dépend dans une large mesure de la vision prospective de la direction sur sa stratégie de recrutement. La société vise précisément des talents internationaux dans le domaine éolien pour atteindre son objectif à long terme : construire l'avenir ensemble. Thomas Guilhot, Responsable adjoint du département des ressources humaines de CGN Europe, a accordé une interview au people.cn pour parler de son expérience au sein de cette entreprise chinoise installée en France.

L'esprit de solidarité

Thomas est originaire du sud-ouest de la France et a étudié au Royaume-Uni avant de fréquenter une école de commerce. Après avoir obtenu son diplôme, il a passé six ans dans une grande entreprise française en Roumanie. De retour d'Europe du Sud-Est, il a travaillé au sein d'une organisation internationale à Paris, puis a séjourné plusieurs années aux États-Unis. C'est en 2017 qui il a rejoint CGN Europe Energy. Ses riches expériences internationales lui servent d'atout pour travailler au sein d'une société chinoise à l'étranger.

Après son arrivée à CGN Europe, il a découvert un environnement de travail assez sympathique : la société présentait une ambiance déjà très internationale. Bien que Thomas n'ait pas encore complètement compris la culture chinoise, comme auparavant il n'avait pas travaillé avec des Chinois, son parcours international lui a appris de s'intégrer facilement dans un environnement multiculturel. Il a ainsi exprimé son enthousiasme : « Je suis très disposé à en savoir plus sur la Chine à travers mes opportunités d'emploi, parce que chez CGN Europe, on ressent un aspect de la culture chinoise qu'on ne trouve pas ailleurs. »

Selon Thomas, environ 60% du personnel de la société a des origines chinoises, tandis que les autres employés viennent de plus de 10 pays différents : un degré d'internationalisation déjà manifeste. L'entreprise organise régulièrement des activités interculturelles pour faciliter l'intégration de différentes cultures, comme des cours de langue chinoise et française. Ici, on célèbre toutes les fêtes traditionnelles chinoises importantes, comme le nouvel an chinois (la fête du Printemps) et le festival de mi-automne, avec des gâteaux de lune bien sûr. Dans les yeux de Thomas, l'ambiance interculturelle au sein de la société est bien gérée pour que tous les départements puissent résoudre des problèmes de la communication de manière autonome. Les ingénieurs de différentes nationalités expriment également une forte volonté d'échange, avec beaucoup de spontanéité, alors que les employés chinois ont un sens très positif qui leur mène vers une participation active dans les affaires de l'entreprise.

Ayant vécu aux États-Unis, Thomas a souligné que l'environnement de CGN Europe ne ressemblait pas tout à fait à celle d'une société française. Par exemple, il a observé que les employés venus de différents pays rapportent souvent des spécialités locales, comme des nourritures particulières, au retour de voyages d'affaires ou de vacances, ce qui n'est pas du tout le même cas dans les entreprises françaises. Il aime beaucoup ce genre de petits gestes humains qui renforce la relation amicale entre les gens. Thomas a même plaisanté : « Mon environnement de travail est tellement harmonieux, ce qui a même rendu ma femme (qui a également travaillé aux États-Unis) très jalouse ! »

Esprit de construire : devenir un participant actif de l'industrie éolienne européenne

Thomas a noté que, rejoindre une société chinoise, même s'il possède déjà une riche expérience internationale, il rencontre toujours des difficultés qui dépasse le cadre linguistique, ce qui l'oblige à apprendre sans cesse et lentement. Heureusement, il a remarqué que les candidats internationaux qui souhaitent travailler pour CGN Europe présentent souvent une très forte autonomie et spontanéité, ils sont prêts à s'ajuster et à s'intégrer dans un nouvel environnement le plus rapidement possible. Que ce soit pour les employés chinois ou étrangers, on est dans une atmosphère qui évoque souvent un « esprit de construction » que Thomas apprécie beaucoup.

En juillet 2018, CGN Europe Energy a annoncé la signature d'un accord de transfert d'actions avec le groupe Macquarie et General Electric Company visant à finaliser officiellement une participation de 75% dans le suédois Arctic Wind Power Project, le plus grand parc éolien terrestre d'Europe. Thomas a souligné que l'entreprise connaît une croissance rapide, ce qui demande à la direction de prévoir une structuration urgente de ses activités et de ses effectifs, pour que chaque employé se rend compte clairement de son rôle et de ses responsabilités.

Thomas pense que l'esprit de construction est l'un des critères essentiels lors du recrutement de talents. Persuadé que la notion de solidarité, inné dans la culture chinoise, est enracinée dans l'environnement de travail de CGN Europe, un esprit de construction n'a qu'à renforcer l'efficacité de l'équipe. Selon lui, le développement rapide de la société est issu d'une compréhension mutuelle approfondie entre les employés de nationalités différentes d'un côté, et de l'autre côté, de l'esprit de construire qui encourage la motivation personnelle.

Dans le futur, CGN Europe Energy coopérera encore avec la France pour des projets d'énergies renouvelables dans des pays tiers, dans le but de relever le défi commun du changement climatique qui menace le destin humain. Thomas a ainsi estimé : « bien que nous ne soyons pas un pionnier du secteur éolien européen, nous voulons aller de l'avant et bâtir ensemble avec d'autres opérateurs notre avenir commun. »