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Construction d'une nouvelle route à travers la « mer de la mort »

le Quotidien du Peuple en ligne | 27.08.2018 09h11
  • Construction d'une nouvelle route à travers la « mer de la mort »

    1/6Sur une dune de sable, deux ouvriers se reposent sous un parasol installé temporairement. [Crédit photo : Xinhua]

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    2/6Un ouvrier se désaltère pendant sa pause. [Crédit photo : Xinhua]

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    3/6Xie Chunlong, un ouvrier de la province du Qinghai, regarde un feuilleton sur son téléphone mobile le temps de sa pause, avant de reprendre la construction d'une nouvelle route traversant le désert du Taklamakan, dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang. [Crédit photo : Xinhua]

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    4/6À cause de la difficulté à marcher dans le désert, certaines femmes ne travaillent qu’en chaussettes. [Crédit photo : Xinhua]

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    5/6Les seaux, utilisés pour stocker l'eau, sont des éléments essentiels du quotidien et garantissent la survie dans le désert. [Crédit photo : Xinhua]

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    6/6Un ouvrier recouvre le ballast d'une bâche en plastique avant que ne frappe la tempête de sable. [Crédit photo : Xinhua]

Des ouvriers construisent actuellement la troisième artère pavée à traverser le désert du Taklimakan. Ce projet vise à faciliter la circulation des personnes et des marchandises dans la région.

Cinq bulldozers commencent les travaux sur le bas-côté de la dune de 9 mètres de haut. Zhang Xiaodong est assis dans la cabine de l'un des bulldozers. Le sable tourbillonne, qui tourbillonne dans la cabine, s'est accumulé le long des traits du visage en sueur de Zhang.

Les ouvriers sont en train de construire une nouvelle route à travers le désert du Taklimakan, le plus grand désert de Chine, dont la superficie s'étend sur 337 000 kilomètres carrés, dans la région autonome ouïghoure du Xinjaing.

Quand elle sera achevée, la route connectera le comté de Qiemo au nord à celui du Yuli au sud, devenant la troisième artère pavée traversant cette grande étendue de sable connue sous le nom de « mer de la mort ». En langue ouïghoure, Taklimakan peut se traduire par « Vas-y et tu n'en reviendras pas ».

Zhang, 47 ans, est arrivé il y a 30 ans au Xinjiang pour travailler. Il a œuvré toutes ces années dans la construction des routes servant au transport du pétrole de la région.

Manœuvrer le bulldozer pour aplatir le sable et créer une surface sur laquelle sera bâtie la route est devenu une seconde nature chez Zhang. Il explique qu'un tel travail rapporte un bon salaire mais que cela implique également de s'exposer à des chaleurs extrêmes, à ne disposer que de quantités d'eau limitées et à avoir un accès restreint à l'électricité et un réseau téléphonique de mauvaise qualité, sans oublier les tempêtes de sable.

Cette nouvelle route, cependant, est probablement le projet le plus difficile auquel il ait participé à ce jour. Il travaille 10 heures par jour et fait d'incessants allers et retours entre les différentes dunes pour creuser chaque jour jusqu'à 2 000 mètres cubiques de sable.

Plus de la moitié des zones désertiques en Chine se trouvent au Xinjiang. Les routes, comme celle que construisent actuellement Zhang et ses collègues sont essentielles car elles facilitent la circulation des habitants et des biens dans la région.

La première autoroute à traverser le Taklimakan a été ouverte à la circulation en 1995 et s'étend du nord au sud, reliant la ville de Lunan au comté de Minfeng. Avec ses 522 kilomètres, il s'agit de la plus longue autoroute en milieu désertique au monde.

La deuxième autoroute, qui s'étend sur 424 kilomètres, a été achevée en 2007. Elle relie Hotan, ville densément peuplée et riche en ressources située dans le sud du Xinjiang, à Aral, une cité sous-développée à l'extrême nord du désert.

La nouvelle route en cours de construction couvrira une distance d'environ 330 kilomètres et devrait être ouverte à la circulation en 2021.

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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