La Chine publie une directive pour augmenter l'efficacité du secteur logistique

Le Conseil des Affaires d'Etat (gouvernement central chinois) a publié jeudi une directive afin de réduire les coûts et d'augmenter l'efficacité du secteur logistique.

Le secteur logistique a une incidence sur la restructuration industrielle, le développement régional coordonné, le soutien aux nouvelles sources de croissance ainsi que l'augmentation de l'efficacité économique globale, annonce le document.

Le Conseil des Affaires d'Etat a assigné aux différents départements du gouvernement central, aux gouvernements de niveau provincial et à la China Railway la mission de réduire les coûts et d'augmenter l'efficacité.

Pour améliorer la gestion du transport routier, la Chine simplifiera la délivrance des licences pour le transport de marchandises lourdes qui doivent traverser les régions provinciales, en mettant les licences en ligne avant fin 2017.

Le gouvernement mettra également en place un système intégré de dédouanement des marchandises à l'échelle nationale et réduira d'un tiers le temps de dédouanement des marchandises d'ici à la fin de cette année.

Les frais et les taxes sur les entreprises logistiques seront clarifiés dans le but de réduire leurs charges, indique la directive.

La Chine soutiendra le développement logistique en matière d'urbanisme et d'aménagement du territoire, et améliorera les centres logistiques de niveau national et les services ferroviaires.

Le gouvernement fera également en sorte que la logistique et les installations de stockage soient plus axées sur l'information, plus standardisées et plus intelligentes.

La supervision et l'inspection seront renforcées pour trouver et résoudre les problèmes au cours de la mise en place, ajoute-elle.

Selon les données de la Commission nationale du développement et de la réforme, les coûts de la logistique chinoise représentaient 14,9% du PIB en 2016, en baisse de 1,1 point de pourcentage par rapport à l'année précédente.

Bien que le ratio ait chuté durant quatre années consécutives avant 2016, il était encore sensiblement plus élevé que celui des économies développées et de certaines autres économies en développement.