Dernière mise à jour à 09h07 le 15/05

Page d'accueil>>Economie

La Banque mondiale est disposée à fournir toutes formes de soutien pour la construction de l'initiative « Une Ceinture, une Route »

le Quotidien du Peuple en ligne | 15.05.2017 08h56

« L'initiative "Une Ceinture, une Route", proposée par le Président Xi Jinping est très importante, et cette voie très collaborative permettra non seulement d'apporter le développement aux pays situés e long de son parcours, mais elle contribuera également au développement du monde ». Avant de venir à Beijing pour participer au Forum sur la coopération internationale « Une Ceinture, une Route », Jim Yong-kim, le président de la Banque mondiale, a accordé une interview exclusive avec le correspondant du Quotidien du Peuple le 11 mai à Washington.

Selon Jim Yong-kim, la Banque mondiale a accumulé beaucoup d'expérience dans la collaboration avec les pays en développement dans des domaines comme la facilitation du commerce, la construction de routes, les investissements dans les infrastructures et autres mécanismes d'investissement., « Nous sommes très enthousiastes et nous sommes prêts à fournir toutes formes de soutien à la construction de l'initiative "Une Ceinture, une Route" ».

Aux yeux de Jim Yong-kim, le fait que la Chine ait réussi à sortir des centaines de millions de personnes de la pauvreté est une réalisation remarquable. Il a souligné à plusieurs reprises dans l'interview que l'expérience de développement de la Chine peut être résumée, comme par une mise en œuvre d'une économie de marché, la promotion du commerce, la poursuite incessante de l'innovation, de sorte que davantage d'entreprises appartenant à l'Etat participent à la concurrence, et qu'elle travaille actuellement à promouvoir activement la réforme des soins de santé, soulignant que « c'est également une contribution importante à la communauté internationale ». Il croit également que l'expérience de développement de la Chine peut servir de référence pour la Banque mondiale. « Nous encourageons plus de pays en développement, y compris les pays les plus pauvres, à intégrer le système du marché mondial, afin d'en tirer profit, mais aussi de permettre aux investisseurs d'en bénéficier »

Jim Yong-kim a déclaré que certains pays en développement ont besoin de d'encourager des investissements plus importants dans les infrastructures, et que la Banque mondiale continuera à soutenir les pays en développement, et en particulier la coopération et le développement des pays situés le long du parcours de l'initiative « Une Ceinture, une Route ».

Selon Jin Yong-kim, la coopération entre la Banque mondiale et la Chine est très étroite, et elle collabore étroitement avec différentes institutions comme la Commission nationale du développement et de la réforme et le Ministère chinois des finances ; de même, la coopération avec la Chine dans la réforme des mécanismes est sans précédent. « Nous avons investi, mais aussi beaucoup appris ».

En tant que président de la Banque mondiale, Jin Yong-kim a visité la Chine à plusieurs reprises, et il a notamment fait l'éloge du développement de Shenzhen, dans le Sud de la Chine. « Je n'ai jamais vu jusqu'à aujourd'hui une ville capable de combiner pareillement la technologie, l'investissement et le développement économique ». Selon lui, la Chine possède une très forte capacité d'apprentissage, d'apprendre du monde entier pour son propre développement. La Chine, a-t-il souligné, « sait à la fois apprendre en permanence, mais aussi faire preuve de persévérance », ce qui l'a particulièrement impressionné.

(Par Zhang Niansheng, journaliste au Quotidien du Peuple)

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Guangqi CUI)
Partez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :