Dernière mise à jour à 09h25 le 30/10
Volkswagen commence à payer l'affaire des moteurs truqués, avec une perte nette de 1,7 milliard d'Euros au 3e trimestre, contre un résultat de près de 3 milliards d'Euros il y a un an. Ces mauvais résultats suivent un lourd fardeau de 6,7 milliards d'Euros pour les rappels de véhicules et d'autres coûts associés à la tricherie de Volkswagen sur les tests d'émissions aux États-Unis et dans d'autres marchés. Mais ces chiffres devraient encore augmenter à mesure que la société allemande devra acquitter la facture en pénalités, amendes et indemnisation des clients.
« Nous savons que ce montant va augmenter », a déclaré Frank Witter, le directeur financier de Volkswagen d'une conférence téléphonique, sans donner d'autres précisions sur la date à laquelle ces frais supplémentaires devront être payés. Les analystes estiment que le coût final pour l'entreprise pourrait s'élever à des dizaines de milliards d'Euros. Les actions de la société ont néanmoins gagné 1% en bourse aux alentours de 123,20 Euros, après avoir plongé jusqu'à 38% dans les semaines qui ont suivi le déclenchement du scandale à la fin de septembre, chute suivie d'un rebond aidé par la preuve que l'impact sur les ventes a été limitée, et d'une forte reprise sur le marché allemand.
Les ventes de véhicules ont toutefois chuté au troisième trimestre, en baisse de 3,7% à 2,35 millions d'Euros, que le groupe a attribué à des conditions de marché difficiles dans les pays comme le Brésil, la Russie et la Chine. Mais les revenus du groupe sont supérieurs de 5% à 51,5 milliards d'Euros au cours du trimestre, et les dirigeants ont dit qu'ils ne voyaient pas d'impact significatif sur les commandes ou les prix, ou la demande en véhicules diesel, à la suite du scandale. « Il y a eu un léger impact mais globalement au niveau groupe, nous sommes très bien en ce qui concerne les prises de commandes et le ratio des ventes véhicules diesel-à essence », a déclaré le chef des ventes Axel Kalthoff.
Volkswagen a déclaré que les charges liées au scandale du diesel -qui pourrait toucher jusqu'à 11 millions de véhicules dans le monde- auraient pour résultat une chute brutale du bénéfice d'exploitation au sein du groupe en 2015. Le groupe, qui détient également les marques Audi et Porsche, a admis que certains de ses véhicules diesel avaient un logiciel pouvant faire croire que leurs émissions semblent relativement propres au cours des essais. Mais dans des conditions de conduite réelles, les véhicules émettraient jusqu'à 40 fois le permis taux d'oxyde d'azote.
Fonction publique : 7 sept ans de prison en cas de tricherie à l'examen
Un guide touristique chinois se fait voler 25 000 Euros et sa Rolex près de Paris
Airbus ouvre sa première usine d'assemblage d'avions aux Etats-Unis
Xi Jinping s'engage à renforcer les liens sino-mauritaniens
Les femmes pilotes de chasse de l’armée de l’air chinoise
Le deuxième plus haut bâtiment du monde se trouve à Tianjin
Présentation de l'hélicoptère d'assaut Z-19E
Innovation mondiale : les premiers bus sans chauffeur
La première dame chinoise visite le prestigieux Royal College of Music de Londres
Xi Jinping, fan de football lui-même, appelle à plus de coopération dans le domaine du sport entre la Chine et la Grande-Bretagne
Beijing et Londres élèvent leurs relations au niveau d'un partenariat stratégique global mondial