Le risque de se trouver au chômage tend à augmenter en Suisse, malgré un taux faible dans le pays, selon une étude de l'institut zurichois KOF, citée mardi par la presse locale.
Les employés de bureau, les ouvriers d'usine et les auxiliaires sont exposés surtout à un risque de chômage croissant, selon cette étude.
Pour les employés de bureau et les ouvriers, l'évolution reflète une situation observable dans d'autres économies : les emplois à revenu moyen, comme ceux des employés de bureau et des ouvriers, tendent à disparaître de plus en plus, tandis que d'autres emplois à revenu élevé ou médiocre (notamment dans le domaine des services) sont créés, ce qui améliore les perspectives dans ces secteurs, précise cette étude.
Par ailleurs, le risque reste certes plus important pour les femmes, en particulier les plus âgées, que pour les hommes, mais l'écart s'est nettement réduit ces 20 dernières années. Ce résultat est d'autant plus remarquable que les femmes participent aujourd'hui bien davantage au marché du travail que dans les années 1990.
L'augmentation du chômage des jeunes constitue le "fait le plus marquant". Aujourd'hui, environ 7% des jeunes sont sans emploi en Suisse, alors qu'ils étaient moins de 5% entre 1991 et 1993, ajoute l'étude.
Mais par rapport aux pays voisins, le taux de chômage reste relativement faible en Suisse, à environ 3%, selon les statistiques officielles.