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Banques : moins de réserves obligatoires pour stimuler la croissance

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

05.02.2015 16h36

Photo: une passante devant le siège de la Banque populaire de Chine (PBOC), la banque centrale, à Beijing, cliché pris le 21 juin 2013. 

 

La banque centrale de Chine a annoncé mercredi son attention de réduire le ratio de ses réserves financières, une première en deux ans, pour libérer un nouveau flot de liquidités pour lutter contre le ralentissement économique et la la menace de la déflation.

S’agissant d’un abaissement des besoins de réserve – les banques doivent retenir le retour de prêts à 19,5% pour les grandes banques, soit une réduction de 50 points de base ce qui permettrait notamment de libérer 600 milliards de yuans (96 milliards de dollars) – pour ensuite injecter 2 billions de yuans dans l'économie en prenant en compte l'effet multiplicateur des prêts.

«La banque centrale a tenté d'utiliser plusieurs outils dans une politique à court terme pour injecter davantage de liquidités, mais cela n’a pas suffit, il a donc a fallu couper les réserves», a déclaré Wen Bin, économiste de la Banque Minsheng à Beijing, des signes montrant de plus en plus de sorties de capitaux et une monnaie nationale de fluctuation glissante qui deviennent particulièrement préoccupants.

Ce rationnement fait suite à la baisse surprise des taux de prêt par la PBOC en novembre 2014, un ajustement qui a eu un faible impact sur l'investissement productif, mais dont beaucoup avaient prédit une situation plus dramatique.

«L'annonce d'aujourd'hui n’est pas une surprise», a noté Mark Williams, de Capital Economics.

«Cela est conforme à la position plus accommodante prise depuis la baisse des taux d'intérêt».

Une enquête officielle en Chine, se basant sur l'indice des directeurs d'achat (PMI), a montré en janvier une première diminution inattendue après plus de deux ans et demi, en plus de d'autres indicateurs également inquiétants, comme le renforcement des sorties de capitaux et un affaiblissement dans le secteur des services en Chine.

«L’une des principales raisons est que le PMI s’est avéré beaucoup plus faible que prévu en janvier, et s’il n’y a pas de réaction politique future, il est fort probable que la croissance du PIB de la Chine puisse tomber au-dessous de 7% », a indiqué Liu Li-Gang, économiste chez ANZ .

Photo: Vue nocturne de gratte-ciel et d’immeubles de Jianwai Soho et du Centre de Yintai dans le quartier CBD de la capitale chinoise.

 

Les décideurs avaient déjà signalé qu'ils étaient à l’aise avec le ralentissement de la croissance nette au nom de la restructuration économique du secteur manufacturier vers le domaine des services, et que si l’opération venait à freiner l’ensemble de l’économie, Beijing trouverait des options plus contraignantes.

Les facteurs externes ont contribué à cette résolution, et selon les experts, les pressions déflationnistes d'un effondrement récent des prix de l'énergie, l'assouplissement par les d'autres banques centrales étrangères et les questions intérieures sont encore plus importantes.

«La récente vague d'atténuation de la banque centrale peut avoir joué un rôle, mais nous pensons que les les facteurs domestiques sont aujourd’hui les principales raisons de la baisse des réserves obligatoires», a écrit Zhu Haibin de JP Morgan, ajoutant que le moment choisi n’était pas surprenant, étant donné la hausse systématique de la demande de trésorerie dans la période qui a précédé la semaine de vacances du Nouvel An chinois à la mi -évrier.

Cependant, le faible impact des mesures précédentes de relance a créé une certaine angoisse au niveau des outils de liquidité qui perdent de leur efficacité en Chine, le fait que le volume de la dette nécessaire pour produire une unité de PIB soit en hausse constante.

La banque aurait injecté 644,5 milliards de yuans dans le processus de facilité de prêts à moyen terme à la fin de 2014, sans trop de stimulation, et inondant le système avec de l'argent, ne pouvant assumer de contenir d'autres risques.

La croissance économique de la Chine a ralenti à 7,4% en 2014, soit la plus faible en 24 ans, 7,7% en 2013.

Les analystes interrogés par l’Agence Reuters le mois dernier s’attendent à une croissance économique encore encore en baisse cette année autour de 7%.

 

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