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Le président français favorable à plus d'efforts pour la stabilité nécessaire de l'euros

( Source: Xinhua )

05.02.2015 13h45

Le président français François Hollande a déclaré mercredi que des efforts doivent être faits, "par les uns et par les autres", pour que l'euro ait la "stabilité nécessaire pour être respectée".

Le chef de l'Etat français a tenu ces propors dans une déclaration conjointe à la presse avec M. Alexis Tsipras, Premier ministre grec, à l'issue de leur entretien à l'Elysée.

M. Hollande a évoqué deux principes dans le traitement de la crise économique de la Grèce, celui de la "solidarité", et celui de la "responsabilité".

"Nous sommes dans la même zone monétaire, nous avons donc les mêmes intérêts, les mêmes objectifs et les mêmes obligations. Le second principe, c'est celui de la responsabilité. Nous sommes responsables d'une monnaie. Cette monnaie n'appartient pas à un pays, elle appartient à l'ensemble de la zone euro. Des efforts doivent donc être faits, par les uns et par les autres, pour que cette monnaie ait la stabilité nécessaire pour être respectée", a précisé le présudent français.

Il faut respecter le vote du peuple grec, un vote "clair et fort" qui a sûrement voulu signifier que l'austérité -comme seule perspective et comme seule réalité - n'était plus supportable, a indiqué M. Hollande. Mais il y a aussi le "respect des règles européennes qui s'imposent à tous, à la France aussi"......et puis il y a le respect des engagements qui ont été pris, notamment par rapport à des dettes qui concernent aujourd'hui les Etats, a ajouté le président français.

Le dialogue entre la Grèce et les partenaires européens et internationaux "doit avoir lieu". Ce dialogue doit se renforcer, et s'établir dans la transparence, la sérénité et la volonté de déboucher sur un accord, a précisé le chef de l'Etat français.

"Nous avons besoin aujourd'hui d'un nouvel accord pour l'Europe. Nous avons besoin d'un nouvel accord pour le retour à la croissance, pour le renforcement de l'emploi et de la cohésion sociale. Dans cet effort, nous avons surtout besoin de la France qui doit jouer un rôle prépondérant, un rôle de garant dans cette Europe unie. La France doit jouer un rôle de protagoniste pour ce changement de politique", a déclaré le nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras, à la même occasion.

Le nouveau gouvernement grec a décidé de trouver les termes d'un nouvel accord. "Nous avons un programme qui peut être réaliste, qui peut être appliqué, avec nos partenaires européens. Nous voulons dialoguer. Nous ne sommes pas une menace pour l'Europe. Le changement politique en Grèce peut être une occasion pour l'Europe", a ajouté Alexis Tsipras.

L'Europe est "notre maison commune" et "nous devons tous travailler en respectant les règles européennes, la cohabitation européenne, mais en même temps en respectant tous les pays qui doivent travailler sur un pied d'égalité dans l'Union européenne et dans la zone Euro. Il n'y a pas des propriétaires et des locataires, nous sommes tous dans un mode de cohabitation", a souligné le Premier ministre grec.

"Hier et aujourd'hui lors de mes contacts avec des chefs de pays de l'Union européenne et avec des personnalités des institutions européennes, j'ai présenté nos propositions réalistes, qui peuvent amener à un résultat viable", a précisé M. Tsipras. Cet accord donnerait plus de temps et un peu de souffle à la Grèce et à son nouveau gouvernement, qui doit vraiment procéder à des réformes nécessaires, à des changements et des réformes auxquels "nous ne sommes pas tenus et obligés", a ajouté M. Tsipras.

Le peuple grec a "beaucoup souffert" ces dernières années et a fait "beaucoup de sacrifices", mais certains n'ont pas contribué à l'addition, a-t-il dit.

"Un équilibre doit être trouvé entre le respect du choix démocratique des Grecs et le respect des engagements auquel s'engagent les pays de l'Union", faisait-on savoir dans l'entourage du président français, la veille de la rencontre Hollande-Tsipras.

Les responsables du nouveau gouvernement grec poursuivent leur tournée européenne, pour tenter de renégocier l'énorme dette du pays avec ses principaux créanciers (BCE, Union européenne, FMI).

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