Un petit inventaire des résultats des chemins de fer à grande vitesse chinois à l’étranger en 2014

Source: le Quotidien du Peuple en ligne  05.01.2015 08h38

La grande vitesse ferroviaire est devenue une nouvelle carte diplomatique chinoise. En 2014, elle a tenu le haut du pavé dans la stratégie de sortie vers l’étranger des entreprises chinoises.

Bénéficiant de la réputation de « super-vendeur de trains à grande vitesse » et de « meilleur directeur du marketing » du Premier ministre Li Keqiang, les trains à grande vitesse chinois sont presque devenus un must lors des visites à l’étranger, reflétant également la détermination et la confiance du gouvernement chinois envers ces trains sur le marché international.

Selon des statistiques incomplètes du « China Economic Weekly », en 2014, le Premier ministre Li Keqiang a, lors de la visité de 12 pays (Ethiopie, Nigeria, Angola, Kenya, Royaume-Uni, États-Unis, Zimbabwe, Russie, Myanmar, Kazakhstan, Serbie, Thaïlande) exprimé ses souhaites de construction de train à grande vitesse en coopération.

L'industrie de la fabrication de matériel haut de gamme chinoise a subi la crise économique mondiale et face à une concurrence féroce de la part d'autres pays, l'émergence des trains à grande vitesse est devenue un atout majeur de la transformation et de la modernisation de l’industrie manufacturière chinoise. Les entreprises ferroviaires à grande vitesse chinoises remportent souvent des commandes à l'étranger, et la croissance continue des commandes à l'étranger des sociétés China South Locomotive et China CNR sont devenues la preuve de la présence croissante des trains à grande vitesse chinois dans le monde. Le volume des exportations signées par les deux sociétés au premier semestre de 2014 ont dépassé 4,5 milliards de Dollars US (environ 27,63 milliards de Yuans).

Le développement des trains à grande vitesse chinois a également attiré l'attention de nombreux pays. China South Locomotive a déclaré que plus de 50 pays à travers le monde ont été contactés pour une coopération dans ce domaine, dont plus de 20 pays ont mené des communications en profondeur, comme les Etats-Unis, le Brésil, la Russie, la Thaïlande, la Malaisie, Singapour, la Roumanie, soulignant le fort potentiel de marché de ces produits.

Le vaste programme de fusion des entreprises ferroviaires, annoncé pour 2014, a finalement officiellement vu le jour le 30 décembre 2014. Nous attendons et nous croyons qu’en 2015 le train à grande vitesse chinois sera, grâce à cette combinaison, invincible !

La coopération ferroviaire à grande vitesse sino-britannique est très attendue

Le 17 juin 2014, le Premier ministre chinois Li Keqiang a rencontré le Premier ministre britannique David Cameron au 10 Downing Street à Londres, dans son bureau, pour leur réunion annuelle. Sur la photo, avant la réunion, MM. Cameron pour Li participent à une grande cérémonie d'accueil. En 2003, la Grande-Bretagne a ouvert la première ligne ferroviaire à grande vitesse transfrontalière (HS1), permettant la traversée de la Manche et reliant Londres à Paris ; c’est le célèbre train Eurostar. En 2012, près de 10 ans après, le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé le lancement du projet de seconde voie ferroviaire à grande vitesse (HS2) du Royaume-Uni. En juin 2014, Li Keqiang, en visite au Royaume-Uni a, aux termes de la Déclaration conjointe sino-britannique, dit que les deux parties ont convenu de promouvoir une coopération mutuelle dans le domaine ferroviaire (y compris les trains à grande vitesse), que ce soit en conseils en conception, ingénierie, construction, équipement, fournitures et entretien des installations et autres domaines. Les autorités britanniques et chinoises ont signé le « Protocole d'entente sur le renforcement de la coopération dans le nucléaire civil » et le « Protocole d'entente sur la coopération dans le domaine du transport ferroviaire », qui fixe le cadre de la politique de coopération. Bien qu'il n'y ait pas de documents de coopération plus spécifiques, il est largement prévu que la partie chinoise peut demander le droit de soumissionner pour le projet HS2 ou d'investir dans des projets comme le développement périphérique autour des gares.