L'Agence internationale de notation financière Moody's a réaffirmé sa notation B1 pour les obligations du gouvernement albanais assortie d'une perspective stable.
Dans son rapport, l'agence Moody's cite quelques facteurs positives qui ont éclipsé les déficiences économiques qui auraient pu provoquer une note à la baisse.
A l' heure où de nombreux pays sont confrontés à la dévaluation de la part des grandes agences de notation, l'Albanie a su préserver le niveau "B1" et il y a des attentes pour une note positive à l'avenir.
Moody's cite plusieurs raisons clés qui ont eu un impact positif sur cette évaluation:
Premièrement, les efforts de consolidation budgétaire de l'Albanie sous étroite collaboration avec le Fonds monétaire international (FMI), qui visent à l'amélioration de la performance financière.
Deuxièmement, le statut de pays candidat à l'adhésion à l'Union européenne représente un autre facteur positif pour la mise en oevre des réformes institutionnelles et pour attirer les investissements directs étrangers.
Troisièmement, le paiement des arriérés des entrepriseset devrait augmenter le déficit budgétaire à 6,7% du PIB en 2014, mais d' autre part contribuera à atténuer les normes de prêt, car il va permettre aux sociétés de rembourser les prêts bancaires en cours.
Quatrièmement, au cours de l'année, la dette publique devrait s'élever à 74% du PIB, mais diminuer progressivement à partir de l'an prochain.
"L'évaluation des obligations en dévise étrangère et des dépôts de l'Albanie est maintenue respectivement à Ba2 et B2. Le plafond pour les obligations en monnaie locale et les dépôts s'est élevé à Baa3 de Ba1", dénote le rapport.
"Les progrès en matière de réformes structurelles exerceront une pression à la hausse sur la note du gouvernement. Notamment, l'amélioration de la performance des institutions - y compris le succès dans la lutte contre la corruption et l'efficacité du système judiciaire - résultant dans l'amélioration de la compétitivité et l'attractivité des entreprises, ce qui serait un crédit positif", indique le rapport.
Pourtant, Moody's avertit qu'"un échec à stabiliser le déficit budgétaire et le ratio de la dette publique exerceraient une pression à la baisse sur la note. La mise en œuvre de ces deux objectifs pourrait etre compliquée potentiellement à cause des questions pas encore reglées, telle que la restitution des biens ou le secteur énergétique".