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Automobile : les marques locales en perte de vitesse

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

29.07.2014 17h00

Les marques étrangères pouvant construire des modèles à bas prix grâce aux coentreprises locales, les constructeurs automobiles chinois connaissent une grande pression.

Selon les statistiques de l'Association chinoise des constructeurs automobiles, les 3,63 millions de voitures particulières vendues par les marques nationales au cours des six premiers mois de l'année ont représenté une part de 37,68% du marché, une baisse de 3,48 points de pourcentage par rapport à la même période en 2013.

Si l'on exclut les SUV chinois de marque et les monospaces, le chiffre d'affaire des entreprises locales de berlines au premier semestre étaient seulement de 1,37 million d'unités, soit 22,24% des ventes totales de berline.

L'an dernier à la même période, leur part de marché dans ce secteur a chuté de 5,41%.

En juin dernier, les berlines domestiques de marque ont représenté moins de 21% des gains, le taux mensuel le plus bas depuis 2009.

Une large gamme de modèles abordables proposée par les coentreprises sino-étrangères est une cause majeure du manque à gagner pour les marques nationales, selon les experts.

La majorité des produits domestiques de marque se vendent à moins de 100 000 yuans (16 000 $) et près de 60% des voiture coûtent près de 50 000 yuans, a souligné Zhang Yu, directeur du cabinet de conseil d' AutoForesight Shanghai) Co.

«Avec des prix de certains modèles comme la Volkswagen Jetta et la Toyota Corolla EX qui tournent actuellement autour de 60 000 à 70 000 yuans, les marques nationales ne font pas le poids», a fait remarquer Zhang.

La Joint-venture entre Nissan et Dongfeng Motor Corp a récemment lancé un nouveau modèle sous la marque locale «Venucia» avec un prix surprenant de départ de 39 900 yuans.

Se basant sur la Nissan Micra, la Venucia R30 est la voiture ordinaire la moins chère jamais réalisée par une joint-venture sino-étrangère, étant principalement en concurrence avec la BYD F0, la Chery QQ et Chang'anBenben.

La coentreprise a construit uniquement des modèles Nissan de prestige jusqu'en 2012, avant de présenter la nouvelle Venucia locale pour exploiter le marché d'entrée de gamme en Chine. Les modèles de la gamme Venuica ne dépassant pas les 100 000 yuans.

Selon plusieurs médias, Volkswagen prévoit également d'introduire une nouvelle voiture dans le cadre de sa collaboration avec FAW avec un tarif indicatif d'environ 50 000 yuans.

Les clients chinois ont toujours un gros appétit pour les véhicules à bas prix, en particulier dans les petites villes, a déclaré Zhong Shi, analyste automobile indépendant à Beijing.

«La stratégie d'une marque distincte est une bonne chose pour les constructeurs automobiles étrangers, car ils peuvent se positionner dans un secteur à bas prix sans affecter la position de leurs modèles traditionnels».

L'augmentation de la richesse individuelle est une autre raison qui fait que les marques nationales ont pris du retard, d'après les experts.

Sur le marché automobile chinois, plus le prix sont élevés, plus les ventes se développent rapidement, a fait remarquer Xu Changming, économiste principal au Centre d'Information d'Etat.

Précisant que le 21st Century Business Herald a indiqué qu'au cours du premier semestre 2014, les ventes des voitures dont le prix dépasse 300 000 yuans ont bondi de 27,3% par rapport à l'année précédente, alors que le commerce de véhicules autour de 50 000 yuans ont diminué de façon spectaculaire.

Les ventes sont robustes dans le secteur des voitures de luxe où les constructeurs nationaux n'ont pratiquement aucune présence. Au cours de la première moitié de l'année, les voitures de luxe ont représenté 9,4 % du total des ventes des voitures particulières. Il y a dix ans, la proportion n'était que de 3,6%.

Zhong Shi a noté que les constructeurs automobiles chinois avaient fait des progrès dans les technologies et la qualité, mais ne peuvent toujours pas faire face à la demande des consommateurs de plus en plus exigeants.

Ajoutant que de nombreux clients prenaient également une décision «une fois et pour toute» pour acheter la meilleure voiture, pouvant se le permettre en raison de restrictions sur les achats de véhicules neufs dans certaines grandes villes.

ZhangYu d'AutoForesight à lui prédit que la part des marques nationales sur le marché va continuer de chuter.

Pour les spécialistes, les marques nationales devraient investir davantage dans la R & D (recherche et développement) pour améliorer la compétitivité des produits. Ils doivent aussi saisir les occasions favorables sur les marchés d'outre-mer, sur les véhicules à énergies nouvelles et les marchés publics.

A l'heure actuelle, Les 30 à 40 marques automobiles nationales ne sont pas durables, a fait observer Shen Jun, un manager chez Accenture conseil. «Le mieux serait seulement d'avoir trois à cinq marques dans le pays».

 

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