Histoire en photos d'un héritier tibétain de l'art de la danse du lion de Xobando

Tengpa Anye (à droite) nettoie un accessoire de danse du lion dans une école primaire de la ville de Xobando du comté de Lhorong, à Qamdo, dans la région autonome du Xizang (sud-ouest de la Chine), le 19 janvier 2024. (Sun Fei / Xinhua)

Le comté de Lhorong, qui se trouve dans la région autonome du Xizang (sud-ouest de la Chine) à une altitude moyenne d'environ 3 700 mètres, était autrefois une étape importante le long de l'ancienne route du thé et des chevaux et un canal important pour les échanges entre Tibétains et Han. Là les habitants du canton de Xobando ont injecté des éléments de danses folkloriques tibétaines dans la danse du lion Han introduite il y a longtemps dans la ville et ont créé un nouvel art du spectacle : la danse du lion de Xobando.

Tengpa Anye, 69 ans, qui a commencé à apprendre la danse du lion avec son père à 13 ans, est un héritier de l'art de la danse du lion de Xobando. Dans le passé, il devait fabriquer lui-même des accessoires de la danse du lion parce que ceux que l'on pouvait trouver étaient inabordables. Aujourd'hui, grâce à l'amélioration des conditions de vie et au soutien du gouvernement, Tengpa Anye et ses étudiants ont non seulement accès à des accessoires préparés par des professionnels, mais également à la possibilité de se produire lors de spectacles majeurs.

N'étant désormais plus un artiste agile en raison de son âge, Tengpa se consacre maintenant à la formation des jeunes qui souhaitent apprendre la danse du lion de Xobando. Depuis 2015, il propose des cours de divertissement consacrés à la danse du lion dans une école primaire de Xobando.

La danse du lion du Xobando témoigne de l'histoire des échanges et de l'intégration entre les divers groupes ethniques du Tibet. « En enseignant la danse du lion, nous transmettons l'esprit d'unité ethnique », a déclaré Tengpa Anye.