Dernière mise à jour à 15h36 le 07/10
De nombreuses gravures rupestres font l'objet d'une attention et d'une protection accrues afin de retrouver leur splendeur d'antan.
De petits escaliers pavés et raides mènent au mont Bei, situé à environ deux kilomètres au nord-ouest du district de Dazu à Chongqing (sud-ouest de la Chine).
Les visiteurs apprécient les gravures rupestres du mont Baoding. (Jiang Dong / China Daily)
Un couloir en bois a été construit contre la paroi rocheuse.
En descendant le sentier ombragé, l'on peut apercevoir des centaines de grottes aussi denses que des ruches.
Le corridor a servi d'abri aux figurines de bouddha, aux divinités et aux animaux qui ont été délicatement sculptés dans la roche dès la dynastie Tang (618-907).
La structure rudimentaire en bois a été construite dans les années 1950 pour abriter les gravures rupestres visibles, explique Jiang Siwei, directeur de l'Académie des gravures rupestres de Dazu, basée dans le district.
« La structure a l'air simple mais elle est très pratique et protège les grottes des intempéries », a déclaré M. Jiang, ajoutant qu'une structure similaire aurait été en place lorsque la grotte a été construite pour la première fois durant l'Antiquité.
« De plus, elle s'intègre avec son environnement. »
Les œuvres au mont Bei font partie des sculptures rupestres de Dazu, qui ont été inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1999. Il s'agit du deuxième temple troglodyte de Chine à figurer sur cette liste, juste après les grottes de Mogao à Dunhuang dans la province du Gansu (nord-ouest de la Chine).
On pense que ces temples ont été introduits en Chine depuis l'Inde via la route de la soie au troisième siècle. Au fur et à mesure de son évolution, l'art bouddhiste a intégré des éléments artistiques locaux.
