Dernière mise à jour à 15h34 le 27/12
Ma Jinfu est un héritier du patrimoine culturel immatériel de la peinture sur verre à Xining, capitale de la province du Qinghai (nord-ouest de la Chine), il peint de belles images sur du verre, de la céramique et du papier couché avec ses doigts et ses paumes plutôt que des pinceaux ou tout autre outil de peinture traditionnel, comme l'a rapporté le compte WeChat de China News Service le 26 décembre.
Ma n'a jamais appris la peinture dans une école des beaux-arts formelle, ni suivi aucun cours de formation, mais il a remporté de nombreux prix et distinctions pour ses œuvres, il compte également un nombre considérable de fans et a une grande influence dans son domaine.
C'est par curiosité que Ma a commencé à apprendre les techniques de la peinture sur verre auprès de son grand-père à l'âge de 12 ans. Il lui a fallu 3 ans pour acquérir les connaissances de la peinture sur verre, au cours desquelles il a découvert que son grand-père utilisait parfois ses doigts et ses paumes pour répandre l'encre de peinture, car l'huile d'abrasin ajoutée dans le pigment rendait celui-ci difficile à étaler avec un pinceau.
Sur la base de l'art traditionnel de la peinture à l'encre, Ma a insufflé une nouvelle vitalité à cet art populaire. « Dans le passé, la peinture avec les doigts et les paumes n'était qu'une partie de la peinture sur verre, mais maintenant c'est devenu une nouvelle façon de peindre », a souligné l'artiste.
Aujourd'hui, Ma Jinfu a près de 60 ans. Pendant son temps libre, il sort dehors et se rapproche de la nature, observant les eaux et les montagnes de sa ville natale, qui sont les sujets de la plupart de ses œuvres.
Ma prévoit d'enseigner ses compétences aux enfants des écoles. Il espère intéresser les enfants à cette forme d'art traditionnel chinois.
Il veut également créer des œuvres mettant en vedette l'initiative « la Ceinture et la Route » et montrer à plus de gens le charme du Qinghai, ajoutant « je continuerai d'apprendre de nouvelles choses afin d'adapter constamment mes œuvres à l'environnement actuel jusqu'au jour où je ne pourrai plus bouger mes mains ».