Dernière mise à jour à 09h06 le 18/07
La Zone portuaire terrestre internationale d'Urumqi, dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, est en passe de devenir un important pôle de croissance alimentant l'ouverture et le développement économique de la région.
Avec une superficie prévue de 67 km carrés comprenant le Centre express ferroviaire Chine-Europe d'Urumqi et une zone franche globale, la zone portuaire terrestre est un projet phare dans la construction de la zone clé de la Ceinture économique de la route de la Soie.
En visitant la Zone portuaire terrestre internationale d'Urumqi lors de sa tournée d'inspection au Xinjiang, de mardi à vendredi, le président Xi Jinping a noté que le Xinjiang, auparavant un arrière-pays relativement fermé, était devenu le front de l'ouverture, alors que le pays soutient l'élargissement de l'ouverture, le développement des régions de l'ouest, et la construction conjointe de la Ceinture et la Route.
M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, a mis l'accent sur l'avancement de la construction de la zone clé de la Ceinture économique de la route de la Soie, et sur l'intégration de la stratégie d'ouverture régionale du Xinjiang dans le plan global d'ouverture vers l'ouest du pays.
Il a souligné l'importance d'innover le système pour une économie ouverte, de stimuler la construction de grands corridors d'ouverture, de mieux utiliser les marchés et les ressources nationaux et internationaux, ainsi que de servir et intégrer activement le nouveau modèle de développement.
Depuis le début de sa construction en 2015, la zone portuaire terrestre a absorbé plus de 30 milliards de yuans (environ 4,44 milliards de dollars) d'investissements et a attiré plus de 340 entreprises. Un projet de commerce électronique transfrontalier y a également été mis en oeuvre.
En juin 2022, la zone portuaire terrestre avait assuré plus de 5.900 voyages de trains de fret Chine-Europe via 21 itinéraires reliant 26 villes dans 19 pays et régions d'Europe et d'Asie. Les trains transportent plus de 200 catégories de marchandises, allant des produits de première nécessité et vêtements quotidiens, aux équipements mécaniques et matériaux de construction.
L'initiative "la Ceinture et la Route", qui a initié de nouvelles perspectives d'ouverture de la Chine, a également offert des opportunités sans précédent au Xinjiang, situé au coeur de l'ancienne route de la Soie.
Depuis l'ouverture des services de trains de marchandises Chine-Europe et Chine-Asie centrale, le Port de Horgos et le Col d'Alataw, les deux principaux ports ferroviaires du Xinjiang, ont enregistré un nombre combiné de plus de 50.000 voyages de trains de fret entrants et sortants.
De plus, le pays a mis en place 55 plateformes d'ouverture et de développement industriel de niveau national au Xinjiang. Il s'agit notamment des zones de développement économique de Kachgar et de Horgos, qui ont créé des conditions favorables à la promotion des investissements et à l'attraction de pôles industriels.
La région a affiché plus de 67,4 milliards de yuans de valeur de commerce extérieur au cours des cinq premiers mois de cette année, soit une hausse de 30,9% en base annuelle.
