Dernière mise à jour à 09h06 le 11/08

Page d'accueil>>Chine

(COVID-19) Les Etats-Unis font de la Chine le bouc émissaire de leur échec à réagir à la pandémie

Xinhua | 11.08.2021 08h29

Les Etats-Unis feraient mieux de relever les défis domestiques que leur pose le nouveau coronavirus plutôt que de s'efforcer par tous les moyens de chercher des boucs émissaires à blâmer, estime le directeur général du Conseil russe des affaires internationales (RIAC) Andreï Kortounov.

Dans un article publié sur le site du RIAC, il fait valoir que l'enquête menée par les services de renseignement américains sur les origines du SRAS-CoV-2 a clairement pour objectif de détourner l'attention des échecs de la réponse des Etats-Unis à la pandémie et de blâmer la Chine.

Selon l'expert, l'administration américaine s'efforce de lier à la Chine la propagation du virus, ce qui est intrinsèquement faux.

"L'échec cuisant des Etats-Unis à faire face à la pandémie, en particulier par rapport aux performances sans aucun doute supérieures de la Chine, jette une ombre sur la capacité des Etats-Unis à servir de modèle et de leader dans le monde", écrit M. Kortounov.

En dépit d'un budget de santé énorme, les Etats-Unis ont montré qu'ils n'étaient dangereusement pas préparés à lutter contre une pandémie et que c'est toujours le pays comptant le plus de décès et de cas d'infections au monde à ce jour, note le DG du RIAC.

"Au lieu de chercher des boucs émissaires à l'étranger, l'administration américaine devrait se concentrer à remettre de l'ordre chez soi", poursuit Andreï Kortounov, ajoutant que cette pandémie avait révélé des défauts fondamentaux enracinés dans le système de santé américain.

"Dénigrer la Chine n'aidera pas à résoudre ces problèmes, alors qu'étudier attentivement l'expérience chinoise afin de pouvoir affronter la pandémie et d'être en mesure de gérer son système de santé publique serait probablement une meilleure stratégie", conseille-t-il.

M. Kortounov estime que le leadership au XXIe siècle ne devrait pas être marqué par des campagnes de diffamation agressives, mais par l'empathie et la capacité à apprendre des meilleures pratiques, ce que les Etats-Unis n'ont pas encore démontré.

(Rédacteurs :Shuang Sheng, Yishuang Liu)
Partagez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :