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La deuxième phase du traçage des origines de la COVID-19 de l'OMS n'a pas été approuvée par tous ses membres

Xinhua | 02.08.2021 08h51

Le plan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la deuxième phase des études sur les origines de la COVID-19 a été avancé unilatéralement par le Secrétariat de l'OMS sans avoir obtenu l'approbation de tous les Etats membres, a déclaré jeudi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Zhao Lijian.

L'OMS est dirigée par les Etats membres et le projet de plan a été avancé par le Secrétariat pour discussion par les Etats membres, qui ont le droit de faire des ajustements, a indiqué M. Zhao. "Le mandat du Secrétariat est de faciliter la consultation complète des Etats membres et la recherche d'un consensus. Il n'a pas le droit de prendre des décisions indépendamment."

Depuis le début de la COVID-19, la Chine a toujours attaché une grande importance sur les études des origines du virus, participe activement à la coopération mondiale dans ce domaine avec une attitude ouverte et scientifique, et a invité deux fois les experts de l'OMS en Chine pour des recherches conjointes sur le traçage des origines, a fait remarquer M. Zhao.

"Nous avons investi d'énormes efforts, réalisé d'importants résultats et obtenu des conclusions faisant autorité", a-t-il poursuivi.

Récemment, de nombreux pays, dont la Chine, ont exprimé leur préoccupation et leur opposition à la deuxième phase du plan de travail sur le traçage des origines proposé par le Secrétariat de l'OMS, a souligné M. Zhao, ajoutant qu'il y avait une conviction partagée que ce plan ne reflétait pas les derniers résultats de la recherche mondiale sur le traçage des origines et ne pouvait servir de base pour la deuxième phase des études conjointes sur les origines.

Entretemps, 60 pays ont écrit au directeur général de l'OMS pour exprimer leur soutien au rapport de l'étude conjointe OMS-Chine et leur rejet de la politisation des études sur les origines, a fait savoir le porte-parole.

"Ceci est un appel légitime et une voix de la justice de la communauté internationale", a affirmé le porte-parole.

Selon lui, avant que le Secrétariat de l'OMS ait diffusé son plan, les experts chinois, dans le but de soutenir et de coordonner les efforts de l'OMS pour mener la prochaine phase des études sur les origines, avaient soumis à l'OMS une proposition chinoise basée sur la phase précédente des études menées conjointement par des experts chinois et de l'OMS et le rapport conjoint.

"Le plan chinois est une solution basée sur la science et professionnelle qui a été testée dans la pratique", a indiqué M. Zhao.

D'après lui, la deuxième phase doit être guidée par la résolution de l'Assemblée mondiale de la santé, reposer principalement sur les scientifiques et mener une recherche scientifique basée sur les preuves. Les conclusions et les recommandations du rapport d'étude conjoint OMS-Chine doit servir de base pour la deuxième phase d'études, a-t-il poursuivi.

La deuxième phase ne doit pas répéter ce qui a déjà été fait durant la première phase, notamment dans le domaine où des conclusions définitives ont été tirées, a souligné M. Zhao, ajoutant que comme le rapport d'étude conjoint OMS-Chine indiquait clairement qu'"une fuite de laboratoire de l'épidémie était extrêmement improbable". Le point central de la deuxième phase devait être mis sur les itinéraires possibles identifiés comme "très probables" et "probables" par le rapport conjoint.

"Des efforts doivent être déployés pour faire avancer la recherche sur le traçage dans divers pays et régions à travers le monde", a-t-il noté.

"Les régions à couvrir pour la deuxième phase et le plan de travail doivent être déterminés après une évaluation complète basée sur des preuves de recherche ouvertes", a-t-il conclu.

(Rédacteurs :Shuang Sheng, Yishuang Liu)
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