Dernière mise à jour à 12h37 le 11/02
Le Cambodge a lancé mercredi sa campagne de vaccination contre le nouveau coronavirus dans quatre hôpitaux de Phnom Penh, la capitale, trois jours après avoir reçu dimanche un don de vaccins du laboratoire pharmaceutique Sinopharm offert par la Chine.
Le général Hun Manet, fils aîné du Premier ministre Hun Sen, a reçu sa première dose à l'hôpital Calmette de Phnom Penh, alors que la campagne débutait à 8h (1h GMT).
Hun Sen a déclaré sur sa page Facebook que le coup d'envoi de cette campagne était "le résultat d'une coopération fructueuse entre le Cambodge et la Chine, des amis à toute épreuve".
La secrétaire d'Etat à la Santé, Or Vandine, a indiqué que les autorités sanitaires commençaient par vacciner les groupes prioritaires, notamment les personnels de santé en première ligne, les fonctionnaires, les militaires ou encore les journalistes, entre autres, dans quatre hôpitaux de Phnom Penh.
"Ce vaccin est sûr et très efficace. J'aimerais encourager les gens à le recevoir car il nous protégera, ainsi que notre famille et la communauté, contre le COVID-19", a-t-elle dit à la presse après avoir été inoculée. Elle a ajouté que chacun devrait recevoir deux doses avec un intervalle de 14 à 28 jours.
"J'aimerais exprimer mes profonds remerciements envers la Chine pour avoir fourni son aide humanitaire contre le COVID-19 au Cambodge. Ce vaccin contribue grandement à protéger le peuple cambodgien et à prévenir la propagation de cette maladie dans notre communauté", a dit Or Vandine.
La secrétaire d'Etat a précisé qu'après avoir reçu la première dose du vaccin, les bénéficiaires devaient rester en observation pendant 30 minutes à l'hôpital.
Ce pays d'Asie du Sud-Est a bien réussi à contenir la propagation du nouveau coronavirus. Le Cambodge a jusqu'à présent enregistré un total de 478 cas d'infection confirmés, sans aucun décès et avec 457 guérisons, selon le ministère de la Santé.