Dernière mise à jour à 09h16 le 01/04
Le conseiller d'Etat chinois et ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, s'est entretenu par téléphone lundi avec Emmanuel Bonne, conseiller diplomatique du président français Emmanuel Macron, les deux hommes s'engageant à cette occasion à soutenir le multilatéralisme dans la lutte commune contre le COVID-19.
M. Wang a noté que les chefs d'Etat des deux pays avaient récemment appelé la communauté internationale à s'unir dans la lutte contre la pandémie lors du sommet extraordinaire des dirigeants du G20, donnant ainsi un élan important à la coopération mondiale contre ce fléau.
Face à la propagation de ce dernier, la communauté internationale devrait renforcer la confiance et répondre par la coopération, au lieu que chacun suive sa propre voie, a-t-il exhorté.
Notant que son pays, malgré son énorme demande intérieure, restait ouvert à l'exportation de fournitures anti-épidémiques, M. Wang a dit que la partie chinoise estime qu'aider d'autres pays à combattre la pandémie, c'est aussi s'aider soi-même.
En tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, la Chine a une attitude positive à l'égard de toute initiative visant à favoriser la coopération internationale dans la lutte contre le COVID-19 et se tient prête à maintenir sa communication avec toutes les parties, dont la France.
M. Bonne a estimé pour sa part que Paris et Beijing partageaient des points de vue très cohérents et que, face à la propagation rapide de la pandémie, la communauté internationale devait s'unir et renforcer la coordination afin de surmonter ensemble les difficultés.
Il a remercié la Chine pour son soutien à l'approvisionnement de la France en fournitures anti-épidémiques, ce qui démontre la profonde amitié et les bonnes relations entre les deux pays, espérant que la Chine continuera de lui faciliter l'approvisionnement de ces fournitures.
Enfin, M. Bonne a indiqué que la France était satisfaite des résultats du dernier sommet du G20 et qu'elle était prête à travailler avec la Chine pour défendre le multilatéralisme, faire progresser la coopération dans les cadres multilatéraux et la coopération avec des tierces parties en Afrique dans le domaine de la santé et du développement économique.