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Le consul général de France à Wuhan : « C'est dans les moments difficiles que l'on reconnaît ses vrais amis »

le Quotidien du Peuple en ligne | 03.03.2020 13h27

« La France est aux côtés de Wuhan dans les moments difficiles. C'est dans les moments difficiles que l'on reconnaît ses vrais amis », a déclaré Olivier Guyonvarch, consul général de France à Wuhan, dans une interview exclusive accordée au Quotidien du Peuple en ligne.

La France a été le premier pays à ouvrir un consulat général à Wuhan en 1998 depuis 1949. « Je suis très attaché à cette ville. Ma place est ici, pour accomplir ma mission au service de la France et de nos compatriotes, pour continuer de représenter la France en Chine centrale, et pour partager le quotidien des Wuhanais », a poursuivi le consul général.

Face à l'épidémie de coronavirus, les ressortissants français de Wuhan ont souhaité quitter la ville, et le gouvernement français a considéré qu'il s'agissait d'une mesure de précaution nécessaire. Avec l'aide de diverses parties, nous avons permis aux Français qui le souhaitaient de quitter Wuhan. « C'est notre devoir, c'est le sens de notre mission, avec mes collègues, d'être au service de nos concitoyens quand ils traversent des moments difficiles », a indiqué le consul général.

Le consulat de France à Wuhan est le seul qui est toujours resté ouvert depuis le déclenchement de l'épidémie. « Pour le moment, nous sommes quatre au consulat avec les trois autres volontaires français, le consul adjoint, le chef du service des visas et l'informaticien. Les employés locaux chinois travaillent en ligne depuis chez eux pour les contacts avec les autorités locales, pour faire des traductions, ou pour suivre les informations de la presse », a-t-il précisé, ajoutant que « Même si nous ne nous voyons pas, nous sommes toujours une équipe, qui travaille de manière harmonieuse et efficace. »

Wuhan a une importance particulière pour M. Guyonvarch. Il a participé à l'ouverture du consulat général à Wuhan en tant que vice-consul (numéro 2), et y était resté 3 ans. Il y est revenu en 2017 comme consul général. Il aime cette ville chaleureuse, vibrante, dynamique, et il a beaucoup d'amis locaux.

Beaucoup de citoyens ordinaires ont apporté leur contribution dans cette lutte contre le coronavirus. Les Wuhanais sont eux qui souffrent le plus, et en particulier les petits métiers de la ville, « les employés qui nettoient les rues, les commerçants, dans les marchés, les magasins et les supermarchés qui restent ouverts pour assurer l'alimentation. Ils côtoient ainsi de nombreuses personnes chaque jour, ils prennent des risques pour leur santé, afin que nous puissions continuer à vivre dans une ville propre et à manger de bons légumes et de bons fruits frais, pour rester en bonne santé ».

Afin de contrôler la propagation du virus, la Chine a pris des mesures résolues et efficaces, « ce sont des mesures fortes qui n'ont jamais été prises ailleurs dans le monde. J'ai pleinement confiance ; le peuple de Wuhan a déjà traversé victorieusement de nombreuses épreuves, il est courageux et fort », a souligné M.Guyonvarch.

Il a d'ailleurs manifesté toute sa solidarité avec le peuple du Hubei et de Wuhan. « La France est aux côtés de Wuhan dans les moments difficiles. C'est dans les moments difficiles que l'on reconnaît ses vrais amis ». 

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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