Dernière mise à jour à 09h48 le 20/02
Les cartes de presse de trois journalistes du Wall Street Journal basés à Beijing seront retirées mercredi, a annoncé Geng Shuang, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
"Le peuple chinois ne veut pas d'un organe de presse utilisant des propos racialement discriminatoires et diffamant et attaquant la Chine", a indiqué M. Geng lors d'un point de presse en ligne.
Le 3 février, le Wall Street Journal a publié un article intitulé "La Chine est le véritable homme malade de l'Asie" par le professeur Walter Russell Mead, du Bard College, dans lequel les efforts du gouvernement et du peuple chinois pour lutter contre l'épidémie ont été diffamés, d'après M. Geng.
"Les éditeurs ont utilisé un titre racialement discriminatoire, provoquant l'indignation et la condamnation parmi les Chinois et la communauté internationale", a noté M. Geng.
Selon M. Geng, la partie chinoise a déposé ses représentations solennelles auprès du Wall Street Journal et a clairement présenté sa position. "La Chine exhorte le Wall Street Journal à reconnaître la gravité de son erreur, à présenter des excuses officielles et à tenir les personnes concernées responsables".
"En outre, nous nous réservons le droit de prendre davantage d'actions", a-t-il ajouté.
Cependant, le Wall Street Journal n'a fait que "tergiversé et fuir ses responsabilités", a regretté M. Geng, notant que le journal n'avait ni publié d'excuse officielle ni informé la partie chinoise de ses intentions vis-à-vis des personnes concernées.
M. Geng a indiqué que la partie chinoise avait traité ce dossier concernant des journalistes étrangers dans le respect des lois et des règlements.
"Selon les pratiques internationales, la Chine continuera à soutenir et à faciliter le travail des journalistes et les activités de reportages effectuées dans le respect de la loi", a-t-il ajouté.