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Les critiques de Washington envers la liberté de religion en Chine illustrent son hypocrisie

Xinhua | 22.07.2019 08h41

Le vice-président américain Mike Pence et le secrétaire d'Etat Mike Pompeo ont mis une fois encore leur nez dans les affaires intérieures de la Chine. Cette fois-ci, leur prétexte et leur cible est la liberté de religion en Chine.

Lors d'une conférence sur ce thème organisée jeudi à Washington, M. Pence a prononcé un discours incendiaire contre la Chine. Or, ses propos étaient truffés de fausses vérités et de contradictions.

Il a ainsi affirmé que les persécutions religieuses en Chine visaient la foi chrétienne, soulignant toutefois que le nombre de chrétiens chinois avait grimpé en flèche, passant en 70 ans de moins de 500.000 à 130 millions.

Il semble que ses préjugés aient pris le dessus sur la vérité.

L'augmentation du nombre de chrétiens chinois est un témoignage incontestable de l'engagement de Beijing à garantir les droits légitimes et la liberté de religion de sa population.

La Chine compte environ 200 millions de croyants religieux, dont 20 millions de musulmans. Il y a également plus de 380.000 clercs avec environ 5.500 groupes religieux et quelque 140.000 lieux de culte enregistrés pour des activités religieuses.

Par exemple, la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest) compte 24.400 mosquées, soit une pour 530 musulmans en moyenne. Par comparaison, le nombre de mosquées aux Etats-Unis est inférieur au dixième de celui du Xinjiang, selon les statistiques disponibles.

Le Xinjiang respecte et protège complètement la liberté de religion telle que stipulé dans la Constitution chinoise et respecte la liberté des citoyens de croire ou de ne pas croire en une religion, selon le livre blanc intitulé "Questions historiques liées au Xinjiang" qu'a publié dimanche le Bureau de l'information du Conseil des affaires d'Etat.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, avait déclaré en juin que les politiques ethniques et religieuses de la Chine étaient ouvertes et transparentes et que les faits étaient indéniables.

Les responsables politiques à Washington ont choisi de mentir sur le bilan de la Chine en matière de droits de l'Homme et de liberté de religion, alors que d'autres membres de la communauté internationale restent honnêtes.

Dans une lettre commune adressée le 12 juillet au président du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU et au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, les ambassadeurs de 37 pays auprès de l'ONU à Genève ont salué "les réalisations remarquables de la Chine dans le domaine des droits de l'Homme en adhérant à la philosophie de développement centré sur le peuple, et en protégeant et promouvant les droits de l'Homme via le développement".

L'idée de "développement centré sur le peuple" a longtemps joué un rôle crucial dans les politiques religieuses de la Chine, dont la stratégie nationale d'"aide combinée" au Xinjiang est devenue emblématique.

Dans le cadre d'un projet ambitieux visant à renforcer les progrès et la stabilité sociale dans le Xinjiang et à aider la région à atteindre la prospérité, près de 120 milliards de yuans (17,5 milliards de dollars) ont été investis au Xinjiang et plus de 87.500 cadres, enseignants, médecins, infirmiers et techniciens y ont été dépêchés au cours de la dernière décennie.

Maniant deux poids et deux mesures, certains à Washington clament que les efforts de la Chine pour lutter contre l'extrémisme et le terrorisme constituent une "persécution contre la foi religieuse". Certains détracteurs aux Etats-Unis comparent même les centres d'enseignement et de formation professionnels du Xinjiang à des "camps d'internement".

La vérité, c'est que ces institutions ont pour but d'aider les jeunes qui sont influencés par le terrorisme et l'extrémisme en leur donnant la possibilité d'acquérir des compétences professionnelles de manière à pouvoir ultérieurement se réintégrer dans la société. En raison de ces politiques, le Xinjiang n'a connu aucune attaque terroriste ces trois dernières années.

Peut-être, la prochaine fois que des gens comme MM. Pence et Pompeo essaieront de critiquer le bilan des droits de l'Homme en Chine, ils devront d'abord jeter un coup d'œil sur celui des Etats-Unis. Les violations des droits de l'Homme effrayantes derrière les hauts murs et les barbelés de Guantanamo qualifient en effet ce que M. Pompeo appelle la "tache du siècle". Le camp de Guantanamo reste ouvert et fonctionnel à ce jour.

(Rédacteurs :Gao Ke, Yishuang Liu)
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