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La Chine s'oppose aux commentaires du secrétaire britannique aux Affaires étrangères sur Hong Kong

le Quotidien du Peuple en ligne | 04.07.2019 16h22

La Chine a exprimé le 3 juillet son vif mécontentement et sa ferme opposition aux récents commentaires sur Hong Kong du secrétaire britannique aux Affaires étrangères Jeremy Hunt, lui demandant de cesser toute ingérence gratuite dans les affaires de Hong Kong.

« Il semble fantasmer sur la gloire fanée du colonialisme britannique et obsédé par la mauvaise habitude de critiquer et de donner des conférences sur les affaires des autres pays avec condescendance », a dit le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Geng Shuang lors d'un point de presse quotidien, ajoutant que la Chine a déposé les protestations les plus énergiques auprès de la Grande-Bretagne à propos des commentaires de M. Hunt.

Selon le Times, M. Hunt a déclaré le 2 juillet qu'il attendait de la Chine qu'elle respecte la déclaration commune sino-britannique, un traité signé en 1984 sous le mandat de Margaret Thatcher, et selon laquelle « Il y aura de graves conséquences si un tel accord juridiquement contraignant n'était pas honoré ».

M. Geng a souligné que lorsque Hong Kong est revenu à son pays d'origine, les droits et obligations de la partie britannique en vertu de la déclaration commune ont été pleinement remplis.

Le 1er juillet 1997, la Chine a recouvré sa souveraineté sur Hong Kong et le gouvernement chinois a commencé à l'administrer conformément à la Constitution et à la Loi fondamentale, a rappelé M. Geng.

« La Grande-Bretagne n'a pas de souveraineté sur Hong Kong, pas plus qu'elle n'a de pouvoir administratif ou de surveillance depuis le retour du territoire à la Chine. Elle n'a aucune prétendue responsabilité envers Hong Kong », a dit M. Geng, qualifiant « de pure illusion de sentimentalité mièvre » l'idée de la Grande-Bretagne de « se considérer comme un gardien ».

« Il est indécent de dire que la liberté des habitants de Hong Kong est négociée pour eux par la Grande-Bretagne », a ajouté M. Geng.

M. Geng a déclaré qu'il souhaitait rappeler à M. Hunt que Hong Kong n'avait bénéficié d'aucune démocratie pendant le régime colonial britannique et que le peuple de Hong Kong n'avait même pas le droit de descendre dans la rue pour manifester.

C'est le gouvernement chinois qui protège les droits du peuple de Hong Kong en matière de démocratie et de liberté, conformément à la Constitution et à la Loi fondamentale, et applique pleinement les principes « un pays, deux systèmes », du peuple de Hong Kong à la tête de Hong Kong et d'un degré élevé d'autonomie, a-t-il souligné.

En réponse aux remarques de M. Hunt sur le fait que le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK) ne devrait pas utiliser la prise d'assaut du complexe du Conseil législatif de la région par les manifestants comme prétexte pour « réprimer » ses habitants, M. Geng a déclaré que Hunt qualifie de noir ce qui est blanc, affirmant que l'assaut du complexe du Conseil législatif le 1er juillet était une grave violation de la loi.

Rappelant enfin que les affaires de Hong Kong sont des affaires purement intérieures à la Chine qui ne sauraient tolérer la moindre ingérence étrangère, M. Geng a déclaré que la Chine conseillait à la Grande-Bretagne, en particulier à M. Hunt, de cesser de s'immiscer dans les affaires de Hong Kong, car ce genre de tentative ne peut qu'être vouée à l'échec.

(Rédacteurs :Gao Ke, Yishuang Liu)
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