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Les liens avec la Chine sont importants pour Londres, surtout après le Brexit

Xinhua | 24.11.2017 08h38

Le Royaume-Uni va attacher une grande importance à ses liens économiques avec la Chine après le Brexit et a hâte d'accroître sa coopération dans des domaines tels que la finance verte et l'initiative "la Ceinture et la Route", a déclaré mercredi le secrétaire d'Etat au Trésor, Stephen Barclay.

"Les relations entre le R.-U. et la Chine sont particulièrement importantes. Nous les prenons très au sérieux", a-t-il confié dans un entretien à Xinhua, à l'approche de la tenue en décembre prochain en Chine du 9e Dialogue économique et financier sino-britannique auquel participera le ministre britannique des Finances, Philip Hammond.

Il existe beaucoup d'intérêts communs entre les deux pays, ce qui augure d'une coopération accrue dans plusieurs domaines, a dit M. Barclay, ajoutant que le Royaume-Uni et son expertise en matière de services financiers, par exemple, pourrait s'associer à la Chine pour investir dans la finance verte.

Les deux pays travaillent d'ailleurs déjà sur ce sujet puisqu'ils co-président le Groupe de travail sur la finance verte au sein du G20.

Une autre source d'opportunité réside dans l'initiative "la Ceinture et la Route", selon lui.

Cette initiative, composée de la Ceinture économique de la Route de la soie et de la Route de la soie maritime du XXIe siècle, a été proposée par la Chine en 2013 dans le but de construire un réseau d'échanges commerciaux, d'investissements et d'infrastructures reliant l'Asie à l'Europe et l'Afrique le long des routes commerciales d'antan.

Dans le projet de budget 2018 qu'il a présenté mercredi, M. Hammond a dit se préparer au Brexit en provisionnant trois milliards de livres (3,9 milliards de dollars). Cet argent servira au financement des frontières, au nouveau système d'immigration et aux futures relations commerciales.

Stephen Barclay se dit assuré de la conclusion d'un accord de libre échange entre son gouvernement et l'Union européenne, en dépit des difficultés et des incertitudes actuelles. Londres étant très désireux de conclure cet ALE, le secrétaire d'Etat au Trésor estime qu'il sera dans l'intérêt des deux parties, tout comme de celui de la Chine et des investisseurs du monde entier.

"Tout ce qu'ils veulent voir, c'est que les entreprises ne souffrent pas des coûts de la fragmentation et de l'instabilité des marchés en cas d'échec d'un ALE", a-t-il dit.

Alors que l'économie britannique devrait croître de 1,5% en 2017, elle pourrait connaître un taux de croissance un peu plus bas les trois années suivantes, avant de reprendre en 2021-2022.

M. Barclay s'est dit optimiste, qualifiant l'économie de son pays de résiliente et de bien placée. Les investissements directs étrangers (IDE) ont ainsi doublé cette année pour atteindre 158 milliards de livres (210,6 milliards de dollars) contre 80 milliards de livres (106,6 milliards de dollars) en 2016, a-t-il ainsi relevé.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Wei SHAN)
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