Dernière mise à jour à 08h24 le 03/11
Il ne doit pas y avoir de zone interdite ni d'exception en matière de supervision au sein du Parti, selon un règlement du Parti communiste chinois (PCC) publié mercredi.
Le règlement sur la supervision au sein du Parti a été approuvé la semaine dernière, lors de la sixième session plénière du 18e Comité central du PCC.
Le règlement, composé de huit chapitres et de 47 articles, vise à renforcer la gouvernance du Parti.
Le premier chapitre clarifie l'objectif et le fondement du règlement, du deuxième au cinquième chapitres, le texte se concentre sur les organes de contrôle et les systèmes de surveillance, et les trois derniers chapitres abordent les relations entre la propre supervision du PCC et la surveillance externe.
"La confiance dans les membres du Parti ne doit pas supplanter la supervision", indique le document, ajoutant qu'une telle supervision était importante pour purifier, améliorer et réformer le Parti et qu'elle permettrait au Parti d'être toujours la direction centrale dans la construction du socialisme à la chinoise.
Notant que le règlement vise à soutenir la direction du PCC, renforcer la construction du Parti, promouvoir la gouvernance globale et stricte du Parti, et maintenir le statut et la pureté du Parti, le document souligne que la propre supervision du PCC devait être appliquée en accord avec les règles et le principe de centralisme démocratique.
Les principales cibles de la supervision sont les organes suprêmes et les responsables du PCC, en particulier les hauts responsables, selon le document.