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Des experts mexicains qualifient la direction du PCC de pilier du progrès socio-économique de la Chine

Xinhua | 01.11.2016 08h26

La direction du Parti communiste chinois (PCC) a constitué un pilier du progrès socio-économique de la Chine ces dernières décennies, ont estimé deux experts mexicains.

José Luis Leon-Manriquez, expert en affaires asiatiques à l'Université autonome métropolitaine, a ainsi jugé que les politiques économiques mises en oeuvre par le PCC depuis 1978 ont donné de bons résultats.

"Le résultat le plus important de l'existence du PCC est qu'il a remis la Chine au centre de la scène économique et politique du monde", a-t-il dit.

M. Leon-Manriquez a ajouté que le PCC a également renforcé la flexibilité de l'économie chinoise, permettant le développement de l'entrepreneuriat et encourageant le secteur privé à devenir un acteur important de l'économie.

Le professeur Ignacio Martinez Cortés, spécialiste des relations internationales à l'Université nationale autonome du Mexique, a noté que la campagne anti-corruption menée ces quatre dernières années représentait un point marquant à l'actif de la direction du PCC

"Le parti a mis en oeuvre un nouveau modèle de transformation sur la base d'une société inclusive, d'une économie verte et d'un environnement harmonieux où la corruption est inacceptable", souligne-t-il.

La discipline et une gouvernance stricte au sein du parti ont été les principaux sujets de la sixième session plénière du 18e Comité central du PCC, qui a eu lieu la semaine dernière à Beijing.

Au cours de cette réunion, deux documents ont été approuvés, définissant des normes pour la vie politique interne du parti et de nouvelles réglementations en matière de contrôle interne visant à renforcer la discipline.

M. Leon-Manriquez a observé que la corruption était une préoccupation des dirigeants chinois et de la société chinoise dans son ensemble en raison de l'existence de fonctionnaires ayant abusé leur position pour s'enrichir illégalement.

Selon une expression courante, les opérations anti-corruption du PCC visent à "chasser les tigres" et à "écraser les mouches", en référence aux fonctionnaires de haut rang et à ceux de rang subalterne.

"Il y a une volonté claire parmi les dirigeants politiques, depuis le président Xi Jinping, de faire face au problème de corruption", a souligné M. Leon-Manriquez.

"La Chine se bat pour dissiper les doutes sur son système politique. Cela pourrait (aussi) être considéré comme une tâche très importante pour toute la société mexicaine, à condition que le pouvoir exécutif et la volonté politique s'y attellent", a-t-il noté.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Guangqi CUI)
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