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La Chine durcit les règles pour les chirurgiens transplanteurs d'organes

le Quotidien du Peuple en ligne | 10.10.2016 15h43

Selon les nouvelles règles annoncées dimanche, les médecins spécialisés dans la transplantation d'organes humains se verront disqualifiés s'ils ne parviennent pas à procéder à des opérations de transplantation pendant trois années consécutives.

La Commission nationale de la santé et de la planification familiale de Chine (NHFPC) a publié un règlement sur son site officiel, qui dispose que les médecins qualifiés qui ne passeront pas d'examens réguliers, qui verront leur licence suspendue ou révoquée, ou qui perdront la capacité à exercer, se verront disqualifiés pour mener les opérations de greffes d'organes .

Le règlement précise également les exigences pour les médecins qui font des greffes d'organes.

Les médecins qui ne répondront pas aux exigences de formation ou dont il s’avérera qu'ils ont obtenu leur qualification professionnelle par des moyens détournés ne seront pas reconnus en tant que médecins transplanteurs d'organes, a précisé le règlement, ajoutant que cela vaut aussi pour ceux qui sont privés de leurs droits civils ou qui ont été frappés de sanctions administratives.

Le règlement exige des médecins qui veulent entrer dans la pratique de greffe d'organes qu'ils fassent l'objet d'une vérification officielle, et il énumère un certain nombre de qualifications et exigences, notamment un certificat de pratique médicale et une expérience de travail antérieure dans des services de chirurgie et de pédiatrie de grands hôpitaux.

« L'attitude du gouvernement chinois envers la transplantation d'organes est cohérente et claire », a déclaré Li Bin, directeur de la NHFPC, notant que la Chine vise à garantir que les transplantations d'organes sont faites d'une manière légale et légitime, comme l'avaient souligné des articles précédemment publiés.

Dans la première moitié de 2016, la Chine a procédé à 1 795 prélèvements d'organes, en augmentation de 45% par rapport à la même période de l'an dernier. Selon les mêmes articles, ce nombre était de 2 766 l'année dernière, un chiffre supérieur à ceux de 2013 et 2014 combinés.

« À l'heure actuelle, le nombre de dons d'organes de la Chine occupe le premier rang en Asie et le troisième dans le monde », avait de son côté précisé Wang Hao, directeur du Système de réponse pour les transplantations d'organes de Chine, lors du 26e Congrès international de la Société de transplantation (TTS) organisé en août dernier.

Selon le président de la TTS Philip O'Connell, dont les propos ont été cité par l'agence de presse, Xinhua, le TTS a salué les progrès que la Chine a faits dans la cessation de l'utilisation d'organes de prisonniers exécutés après une décennie de réforme.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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