Dernière mise à jour à 10h38 le 16/03
Récemment, les États-Unis et 11 autres pays du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies ont publié une déclaration conjointe, critiquant la situation des droits de l'homme en Chine, exprimant leurs préoccupations face à ce qu'ils appellent « une situation des droits de l'homme qui continue de se détériorer », et même demandé à la Chine de libérer tous les militants des droits de l'homme et avocats emprisonnés.
Face à cette pratique des États-Unis et de quelques autres pays qui utilisent le prétexte des droits de l'homme pour attaquer la Chine, le gouvernement chinois a exprimé sa forte opposition. Hong Lei, porte-parole du Ministère chinois des affaires étrangères, a déclaré lundi que cette pratique est non seulement une grave ingérence dans les affaires intérieures de la Chine et sa souveraineté judiciaire, et que c'est contraire à l'esprit de l'Etat de droit, ce à quoi la Chine s'oppose résolument et n'acceptera jamais. Il a également souligné que « La Chine est un pays d'Etat de droit, les organes judiciaires chinois traitent les affaires en conformité avec la loi, et les droits légitimes des suspects sont protégés conformément à la loi ».
À l'heure actuelle, ces affaires citées par les États-Unis et d'autres pays suivent encore le processus judiciaire chinois normal, et quant à savoir exactement quel en sera le résultat final, cela dépend désormais de la vérification qu'en feront les autorités judiciaires. La Chine est un pays prônant l'Etat de droit, et ces affaires en sont encore au milieu de la procédure judiciaire, c'est le moment des déclarations publiques et celui où l'opinion publique se forge, et cette façon de faire est clairement un manque de respect fondamental envers l'impartialité du système judiciaire d'un pays. Cette pratique est également préjudiciable à son image internationale.
La Chine est un pays qui poursuit l'établissement d'un Etat de droit ; sévir contre les activités illégales et criminelles dépend de la souveraineté judiciaire de la Chine, et personne ne peut se dire « défenseur des droits de l'homme » et s'en servir de prétexte pour ignorer la loi. Au vu de la situation actuelle déjà publique, il s'avère que, depuis quelques années, ces « activistes judiciaires » comme ils se disent, portent en fait atteinte à l'esprit fondamental de l'Etat de droit. Même en Occident, dans une société mature où règne l'Etat de droit, aucun activiste social ou avocat ne montrera jamais au public une image d'opposant à l'ordre public. Au contraire, ces personnes devraient être les défenseurs les plus actifs de l'ordre, de la stabilité et de l'Etat de droit.
Chaque action d'une personnalité publique affecte la compréhension et l'idée que se font les gens de l'Etat de droit. Cependant, ces dernières années, certains comportements se réclamant prétendument des « droits de l'homme » ou du « maintien des droits légaux » entrent en collision avec l'ordre social, ce qui a déjà eu un impact négatif sur la façon dont le peuple chinois cultive la notion d'Etat de droit. Par exemple, certains ne respectent pas la procédure normale du droit de pétition et se livrent à des abus, et qualifient ces agissements de « droits », transformant délibérément cette destruction de l'ordre judiciaire en une « lutte contre les injustices », ce qui fait que, par le biais de leur interprétation partielle qui induit les gens en erreur. Ils exacerbent les émotions de la société, suscitent une opposition sociale, ce qui a pour conséquence de nuire au progrès de l'Etat de droit. Cependant, ce genre de comportement bénéficie tout de même du soutien d'un certain nombre de pays qui, au nom des « droits de l'homme », s'ingèrent dans la souveraineté judiciaire de la Chine.
Comme le dit un proverbe, « Seul celui qui porte les chaussures sait si elles lui conviennent ou non ». Pour protéger les droits de l'homme, tout pays a le droit de se conformer à ses propres conditions nationales, à choisir sa propre voie et son modèle de développement. Vouloir appliquer de façon rigide les traditions historiques et l'expérience de la vie de l'Occident, vouloir magnifier la compréhension par l'Occident des droits de l'homme pour en faire de soi-disant « valeurs universelles », tout cela est une manifestation de l'arrogant égocentrisme occidental. Même sans aller jusque là, si l'on ne fait même pas confiance à la justice chinoise pour accorder un procès équitable, alors ce n'est même plus seulement une question d'arrogance.
Cela fait longtemps que les questions liées aux droits de l'homme sont politisées au niveau international. Certains pays ont clairement un bilan pour le moins douteux en matière de droits de l'homme, et pourtant ils ont une fâcheuse tendance à faire deux poids deux mesures sur les questions des droits de l'homme, et à faire des remarques irresponsables sur les droits de l'homme dans d'autres pays. Les pays occidentaux s'emparent du sujet des droits de l'homme, mais c'est, en se couvrant d'un magnifique manteau, et seulement pour poursuivre leurs propres intérêts et tromper le public. (Zhen Yuan pour le Quotidien du Peuple)