Dernière mise à jour à 16h57 le 03/03
Le Conseil des droits de l'Homme ne doit pas être compromis par des normes de politisation, deux poids deux mesures, ou s'ingérer dans les affaires sur la souveraineté des autres pays sous prétexte des droits de l'Homme, a déclaré mercredi à Genève Liu Hua, représentant spécial des affaires de droits de l'Homme du ministère chinois des Affaires étrangères.
Il a tenu ces propos lors du débat général de la 31ème session du Conseil des droits de l'Homme.
"Tous les Etats, grands ou petits, riches ou pauvres, sont membres égaux de la communauté internationale", a-t-il indiqué, ajoutant qu'il y avait plus d'une façon de gouverner un Etat et que les souhaits de la population sur le terrain étaient essentiels.
Les droits économiques, culturels et sociaux, ainsi que les droits civils et politiques revêtent de la même importance, a poursuivi M. Liu, soulignant la nécessité de l'équilibre entre les deux types de droits de l'Homme.
Le Conseil des droits de l'Homme a été créé par l'Assemblée générale de l'ONU, le 15 mars 2006, avec l'objectif principal d'aborder des situations de violations de droits de l'Homme et de proposer des recommandations à leur encontre. Il est actuellement composé de 47 pays chargés de la promotion et de la protection de tous les droits de l'Homme dans le monde entier.
La 31ème session du Conseil des droits de l'Homme, ouverte le 29 février, prendra fin le 24 mars.