Dernière mise à jour à 11h08 le 02/10
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Le plus haut conseiller politique chinois Yu Zhengsheng a annoncé jeudi que la stabilité et la sécurité à long terme constituaient la priorité absolue au Xinjiang.
M. Yu, président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), a fait part de cette remarque lors d'un grand rassemblement à Urumqi, capitale régionale, marquant le 60e anniversaire de la fondation de la région autonome.
Tous les politiques et programmes sur le développement économique, les moyens d'existence de la population, la réforme, les minorités ethniques ainsi que la religion doivent contribuer à la réalisation de l'objectif final, a déclaré M. Yu.
"Nous devons être pleinement conscients de la situation difficile à laquelle nous sommes confrontés pour maintenir la stabilité à long terme au Xinjiang", a-t-il souligné. "La lutte contre le terrorisme représente le point central de notre travail actuel".
Le gouvernement abordera également les autres problèmes sociaux, a-t-il indiqué, ajoutant qu'il équilibrerait les efforts engagés en matière de sécurité avec les besoins du développement économique.
M. Yu a présenté le développement significatif du Xinjiang au cours des 60 dernières années dans les différents domaines, tels que l'agriculture, l'industrie moderne, la logistique, le tourisme, les infrastructures, le transport et la protection de l'environnement. Il a mentionné le fait que le PIB de la région, enregistré l'année dernière, était 115,6 fois plus élevé que celui réalisé en 1955.
"Le niveau de vie de la population et de tous les groupes ethniques a été considérablement amélioré ... [La région] a réalisé la transformation d'une société pauvre vers une société de prospérité moyenne et s'efforce de construire une société d'aisance moyenne sur tous les plans", a-t-il annoncé, citant l'éducation obligatoire de neuf ans qui a couvert les zones urbaines et rurales, de meilleurs services médicaux et la protection de la culture et des coutumes des minorités ethniques.
Selon lui, des politiques favorables variées effectuées par le Parti communiste chinois (PCC) ont conduit à une croissance significative du nombre des officiels et des professionnels issus des minorités ethniques dans la région.
Selon les données publiées le mois dernier par le Conseil des Affaires d'Etat (le gouvernement chinois), en 1955, le nombre des officiels provenant des minorité ethniques au Xinjiang était évalué à 46.000 personnes, et le chiffre est monté à 417.000 en 2014, représentant 51,4% du total des officiels de la région.
Davantage de travail sera entrepris pour élever le moral et unir la population du Xinjiang afin qu'elle demeure fermement côte à côte avec le PCC et le gouvernement, pour construire un "mur de fer" qui sauvegarde la stabilité et la sécurité, a-t-il estimé.