Dernière mise à jour à 09h02 le 14/09
La décision du gouvernement chinois de réduire ses effectifs militaires de 300.000 hommes "symbolise son engagement dans la lutte pour la paix", estime Ismael Sadibu Sanha, professeur de relations internationales à l'Université Lusophone de Bissau.
"Cette décision du gouvernement de Pékin va également stimuler leur croissance économique", a-t-il ajouté dans un entretien à Xinhua.
L'universitaire bissau-guinéen a salué les perspectives stratégiques du gouvernement chinois en vue de décourager les États à recourir à la violence pour régler les conflits.
"La Chine est un exemple qui devrait être suivi par les grandes puissances dans la lutte pour la paix et l'amélioration des conditions de vie des populations", a souligné M. Sanha.
D'autre part, il a estimé que la décision du gouvernement de réduite son armée "peut se justifier par le fait que la Chine est encline à investir beaucoup plus dans la technologie militaire".
"Malheureusement, l'Afrique n'investit pas dans la recherche scientifique et la Chine peut servir de modèle pour la modernisation des forces armées face aux nouveaux défis", a indiqué M. Sanha.
Le professeur estime que la Chine a prouvé au monde qu'elle est une nation forte militairement.
"Au cours de la parade militaire dans le cadre de l'anniversaire de sa victoire contre le Japon, la Chine a exposé un armement militaire jamais vu", a-t-il ajouté, soulignant toutefois que "la Chine n'a jamais de perspective de guerre".
"En aucun cas, la Chine n'a été intéressée à faire la guerre. Elle est plutôt intéressée par (la croissance de) son économie", a-t-il affirmé.
En conclusion, M. Sanha estime que la réduction des effectifs militaires de la Chine ne signifie pas la réduction de sa puissance militaire qui est évidente.